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Publié dans Info Soir le 28 - 08 - 2008

Précaution n Elles sont de plus en plus nombreuses à recourir à la location au lieu de payer rubis sur l'ongle des accessoires qui coûtent les yeux de la tête.
«La valeur d'une robe neuve varie entre
10 000 et 30 000 DA, sans les accessoires. En revanche la location d'une robe avec ses accessoires (chaussures, bijoux, pochettes…) m'a coûté moins de 20 000 DA. Je n'ai acheté que le tailleur blanc que je mettrai plus tard», témoigne Fatiha, nouvellement mariée. «Comme ça, je suis tranquille. Je ne dois pas le moindre sou à personne et cet argent économisé me servira pour autre chose», ajoute-t-elle. Samia, 23 ans, se marie après le ramadan. Démunie et orpheline, elle aide sa mère dans le nettoyage des têtes de moutons (bouzellouf) pour un boucher. Elle prévoit un beau mariage en louant 3 robes. «Les robes sont variées et nous avons le libre choix du modèle et du style que nous désirons. N'avons-nous pas le droit de rêver comme les autres ?», s'interroge-t-elle. A Bou Ismaïl, un magasin propose à la location des tenues pour mariées et même des chaises en osier de 800 à 1000 DA pour une durée de 4 jours à une semaine. Des modèles de gâteaux sont exposés dans la vitrine juste au-dessus de chaussures dorées et argentées. Non le gâteau n'est pas à louer, rassure une vendeuse. Ce sont des femmes au foyer qui proposent leur savoir-faire et le magasin, pour les aider, les expose. «L'une d'elles propose aux filles démunies des robes kabyles, chaouies et de toutes les régions du pays à des prix imbattables», nous dit-on. Le magasin assure même le transport gratuit des robes louées à domicile pour celles qui ne possèdent pas de véhicules.
«Au lieu d'acheter de nouvelles tenues que je ne remettrai plus jamais, je préfère m'offrir d'autres tenues comme des ensembles», affirme Narimane, une autre future mariée. Hanna, qui se marie en novembre, ne veut pas refaire l'erreur de sa sœur aînée qui s'est mariée il y a 2 ans et avait acheté 11 tenues qu'elle n'a même pas portées à ce jour. Ses robes et ses bijoux lui ont coûté quelque 700 000 DA. «Moi j'achèterai de l'or à la place, c'est mieux. El Hadayed lechedayed (les bijoux pour les temps difficiles), ajoute-t-elle. Souad, quant à elle, préfère acheter un réfrigérateur ou aller en voyage au lieu d'acheter de nouvelles tenues d'un jour. Z'hor, aujourd'hui mère de quatre enfants, n'a jamais porté ses robes lors des différentes fêtes familiales car elle a pris du poids. Elle regrette de s'être donné tant de peine pour coudre ses tenues qu'aucune femme ne pouvait se permettre à son époque et qu'aucune femme aussi ne voudrait mettre aujourd'hui car démodées. Elle ne peut, donc , même pas les vendre. Selon Djamila, vendeuse au même magasin, les clientes viennent d'Alger et de Tipaza. Elles sont attirées par la robe traditionnelle à 3 000 DA pour 3 jours et la robe blanche de 2 000 à 5 000 DA, selon les modèles.
La tendance n'est cependant pas dictée par le seul critère économique. Narimane affirme avoir loué une robe de soirée, un burnous et un tailleur pour ses fiançailles pour seulement
7 000 DA. «Pour mon mariage, hormis le tailleur que je porterai plus tard, je vais louer toutes mes robes traditionnelles et des sandales aussi. Ce n'est pas une question de moyens mais de changement de mode. Chaque fois que j'aurai une fête, je louerai ma robe avec les chaussures ainsi, je serai toujours vêtue à la mode et à moindre coût », conclut-elle.


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