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Au coin de la cheminée
La sorcière d'Iril-Azereg
Publié dans Info Soir le 12 - 10 - 2008

Résumé de la 12e partie n Après un long moment aux côtés de la sorcière, le Français revient à la djemaâ où il passe une nuit agitée puis retourne à sa résidence après avoir arrêté les frères Hiadaden...
La nuit, je fus pris par les terribles fièvres pernicieuses de la vallée : il fallut la vigueur de ma constitution pour résister, mais je fus deux jours sans connaissance, froid comme un cadavre. Sans médecin, les cavaliers essayèrent sur moi les remèdes arabes, le piment broyé dans l'huile, le poivre de Cayenne, en sinapismes, rien n'y faisait. Enfin, Rabah, en qualité de vieux spahi, prétendit connaître un remède héroïque : puisque j'étais froid il fallait, d'après lui, me réchauffer. Il me fit donc avaler un verre d'absinthe pure.
L'atroce drogue, qui devait m'achever, me galvanisa : j'ouvris les yeux et, comme en rêve, je vis autour de moi tout le maghzen en burnous blanc, récitant le Coran, sur un cadavre, pensait-on.
Mon premier cri fut : à boire ! Puis, ayant repris mes sens, je demandai de la quinine : j'étais sauvé. Mais la maladie me cloua encore un long mois dans mon lit, avec des alternatives de raison et de folie furieuse.
Dès les premiers jours de ma convalescence, je rendis compte à mon chef, qui était revenu au plus tôt, des événements passés en son absence. Il me dit s'être chargé lui-même de l'instruction et n'avoir pu, malgré ses efforts, arriver à prouver la culpabilité des frères Hiadaden ; pas un témoin n'avait déposé contre eux : il les avait relaxés et il lui paraissait inutile de recommencer l'instruction, même après mes aveux.
Lorsque je pus monter à cheval, je me fis conduire à Alger où je demandai et obtins mon changement. Je ne voulais plus rester dans ce pays où tout me rappelait ma faute, où, à chaque instant, je pouvais retomber sous le charme de la prophétesse dont les philtres puissants brûlaient encore tout mon être.
Je perdis donc de vue les acteurs de cette histoire : j'appris toutefois, par les journaux, que les frères Hiadaden avaient été enfin condamnés à mort pour un nouveau meurtre, puis, graciés par le président de la République, envoyés à Cayenne d'où ils s'étaient promptement évadés.
Un soir que les nécessités du service m'avaient appelé, bien des années après, dans la forêt de l'Akfadou, je rentrais, accompagné d'un seul cavalier et sans armes. A un détour du chemin, j'aperçus, mollement couchés dans la fougère, sous d'énormes chênes zéens, deux indigènes bien armés dont la figure ne m'était pas inconnue.
J'arrêtai mon cheval et je leur demandai ce qu'ils faisaient là.
— Nous t'attendons, répondirent-ils en riant.
— Vous me connaissez donc, dis-je ; vous devez savoir aussi qu'il est interdit de porter des armes à feu : pourquoi êtes-vous armés ?
— Parce que nous sommes Ahmed et Mohamed Hiadaden, dirent-ils, tu te souviens bien ? les amis de Leïla Fatma, la prophétesse.
C'étaient bien eux, en effet, je les reconnus, un peu vieillis, mais toujours plus sinistres. Le nom de la belle Kabyle, qu'ils avaient prononcé, avait éveillé des souvenirs bien doux et un amour mal éteint dans mon cœur. (à suivre...)


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