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Insécurité, insalubrité, exiguïté…
Les maux de nos villes
Publié dans Info Soir le 28 - 10 - 2008

Des quartiers entiers en ruine, décharges sauvages, trottoirs défoncés, égouts éclatés… Ces images hideuses et d'autres encore, auxquelles vient s'ajouter l'insécurité, rendent nos villes quasiment invivables.
Dans certaines villes, comme Oran, des quartiers entiers sont à l'état de ruine ou menacent ruine tels que El-Hamri, Sidi El- Houari, Bab El-Hamra et Bel-Air pour ne citer que les plus connus. Ne cherchez pas d'excuses dans la vétusté ou le pourrissement. Le manque d'hygiène est une seconde nature ici et ailleurs : de Tlemcen à Tamanrasset et ce, jusqu'à El-Kala.
C'est fou, par exemple, le nombre de décharges sauvages qui ont élu domicile autour des grandes cités, parfois à 10 kilomètres seulement du centre-ville. Industriels peu scrupuleux, hospitaliers en rupture d'incinérateurs, commerçants, artisans, tous viennent ici, décharger leur poison et leur surplus quand ils ne le brûlent pas à l'air libre.
Des études médicales très sérieuses ont démontré que le nombre de maladies chroniques (asthme, difficultés respiratoires) était généralement circonscrit à des espaces ou des territoires en bordure des grandes villes. Le record est battu par la ville d'Arzew où l'on compte deux fois plus de malades que partout ailleurs dans le pays. A chaque fois que certaines cheminées d'usines de transformateurs se mettent à cracher leur rejet, les habitants, surtout au niveau du centre, calfeutrent leurs fenêtres.
Ce qui est valable dans le cas de la ville d'Arzew l'est également pour la ville pétrochimique de Skikda, les mêmes phénomènes étant, en principe, reproduits sur site.
Mais tout cela, à l'évidence, ne nous explique pas pourquoi nos métropoles sont si crados, ni pourquoi elles sont devenues si repoussantes et très difficiles à vivre.
A quelques exceptions près, mais dans toutes les grandes villes où pousse un immeuble, toutes les conciergeries ont été vendues. Résultat : chaque locataire aujourd'hui descend en bas de l'immeuble son sac poubelle quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit.
Et comme on ne peut pas demander aux bennes tasseuses de repasser chaque fois qu'un honorable citoyen dépose sur le trottoir sa part de déchets, il était normal qu'on arrive au cul-de-sac actuel, à la situation désespérée qu'on n'a ni voulue ni désirée, mais imposée par le laxisme effrayant des élus. Connaissez-vous beaucoup de députés ou même des délégués municipaux qui aient pris la peine, un jour, de fouler une décharge publique ? Ils y verraient des garçons pas plus haut que trois pommes chercher à mains nues, parmi les détritus, un vieux câble en cuivre, des seringues encore prêtes à servir… N'importe quoi qui a de la valeur.
Ils y verraient dans leurs yeux «rongés» par le manque de sommeil l'immense détresse d'un peuple en quête de survie. Ils y verraient même de braves éboueurs, chaussés de bottes en caoutchouc faire tranquillement leur «marché» dans ces tas d'immondices pour mettre la main sur quelque chose qui ne soit pas encore totalement pourri et qui puisse être négocié.
Le «j'menfoutisme» municipal aidé souvent par le laxisme ambiant, peut parfois être à l'origine de calamités majeures. Nous rappellerons avec beaucoup de pudeur la découverte, il y a quatre ans, dans le petit village de Tafraoui au sud-ouest d'Oran, d'un début de peste…né à partir d'une décharge sauvage à la sortie du village.


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