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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les succès de la médecine légale (3e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 10 - 2008

Résumé de la 2e partie n Les hommes sont menuisiers, ferrailleurs, cochers… les salaires sont très insuffisants et beaucoup de familles ont des difficultés à joindre les deux bouts.
Paris, au début du XIXe siècle, dans le quartier de la Goutte d'Or. Ce quartier, connu pour avoir abrité de nombreux immigrés, était, à l'époque, peuplé d'ouvriers français. Le quartier gardait encore les anciennes habitations et, à l'exception de quelques immeubles modernes, l'habitat consistait souvent en logements insalubres où s'entassaient de nombreuses familles.
Certaines rues sont même occupées par des familles entières : c'est le cas de la rue qui se trouve entre l'asile d'aliénés et la Salpêtrière, où réside la famille Weber. Une véritable tribu, forte de plusieurs personnes, solidaires les unes des autres, malgré la pauvreté et les conflits qui peuvent naître de la promiscuité.
Les hommes sont menuisiers, ferrailleurs, cochers… les salaires sont très insuffisants et beaucoup de familles ont des difficultés à joindre les deux bouts.
Après la journée de travail, ils se retrouvent au bistrot pour jouer aux cartes et siroter une anisette, l'alcool des pauvres. Un alcool qui causait de graves ennuis de santé et que l'on finira par interdire.
La plupart des femmes travaillent car on a toujours besoin, dans les foyers, de quelques francs en plus, pour nourrir ou habiller les petits, toujours en surnombre. Et si, malgré cela, on manque d'argent, on fait travailler aussi les enfants…
Les romans de Zola, notamment Germinal, sont toujours d'actualité : exploitation, travail des enfants, violences conjugales qui finissent parfois par des meurtres.
Jeanne Weber, qui sera au centre de cette histoire, elle, ne travaille pas. C'est son mari qui, avec ses dix francs quotidiens, nourrit la famille… Une famille bien petite puisqu'elle se réduit aux deux époux et à un enfant. Le couple a eu d'autres enfants mais ils sont morts en bas âge. Il faut dire qu'à l'époque, dans les milieux ouvriers, il mourait autant d'enfants qu'il en naissait : les maladies, l'insalubrité des logis ainsi que la malnutrition en décimait par centaines…
D'ailleurs, le fils de Jeanne qui est parvenu à survivre n'a pas beaucoup d'espoir de rester longtemps en vie. Les membres gelés, il parvient à peine, à sept ans, à marcher.
«Je le nourris convenablement, dit Jeanne, mais il est tout le temps malade !»
Les voisines et les parentes plaignent la pauvre Jeanne, qui n'a pas de chance avec ses enfants.
«Pauvre Jeanne, dit-on, elle va encore perdre celui-là. Elle sera bien seule alors !»
On l'aime bien Jeanne. C'est, au demeurant, une femme très douce et, surtout très serviable. Il arrive souvent qu'une cousine qui travaille vient lui confier son jeune enfant.
«Jeanne, veux-tu me le garder jusqu'à mon retour ?
— Bien sûr, dit la jeune femme, tu peux partir tranquille, il ne lui arrivera rien !»
Toute autre femme aurait demandé de l'argent pour le service rendu, mais Jeanne, elle, ne prend pas un sou.
«C'est un plaisir pour moi, répète-t-elle, de garder les enfants !»
On pense que cet amour des enfants lui vient du fait qu'elle ait perdu les siens, et on la loue pour cela.
«Cette Jeanne est une sainte !
— il n'y a pas deux femmes comme elle !» (à suivre...)


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