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Le livre en Algérie
Un devenir en attente
Publié dans Info Soir le 08 - 11 - 2008

Constat n Alors que le Salon international du livre d'Alger a célébré le livre, promu la lecture et privilégié l'édition nationale, la réalité du livre, en Algérie, malgré tout, demeure opaque, problématique...
Le livre n'a aucun statut juridique. Il connaît, depuis plusieurs années, une crise due, d'une part, aux différentes taxes, et, d'autre part, à la baisse du pouvoir d'achat. Le lectorat se raréfie, parce que le livre, sur le marché, est onéreux.
Et depuis quelques années, les instances concernées, notamment le ministère de la Culture, ne cessent de promettre une révision de la loi du livre, une loi qui, selon nombre d'éditeurs, tarde à voir le jour.
Les professionnels du livre précisent effectivement qu'il y a plus de trois ans, les syndicats des éditeurs et des libraires avaient remis au ministère de la Culture une série de propositions relatives à la question du livre, mais jusqu'à présent rien n'a encore été fait.
Ils rappellent, ensuite, qu'il y a sept ans, des assises du livre ont été organisées avec tous les acteurs du secteur du livre, parmi eux il y avait la Bibliothèque nationale, l'Office national des droits d'auteur et même l'Unesco qui avait dépêché à Alger un spécialiste. Il se trouve que cette réunion n'a pas eu de suite. Le ministère de la Culture, qui dispose d'un budget conséquent lui permettant de régler la problématique du livre, rassure – et continue de rassurer – que le projet de loi quant à la question du livre est sur le bureau du Chef du gouvernement, et il sera prochainement discuté au Parlement. «Mais depuis, on attend toujours», ironisent les éditeurs. Il est à noter que parmi les propositions formulées, figure la création d'un observatoire du livre, un organisme visant à protéger, à promouvoir et à encourager le livre et l'industrie éditoriale.
Interrogé sur la crise du livre, Karim Chikh, des Editions Apic, déclare : «Je préfère parler de politique du livre plutôt que de loi sur le livre. La loi est souvent bafouée, malheureusement, dans notre pays.» Et de poursuivre : «Un Centre national du livre, ou un observatoire, est à mon avis nécessaire. Une politique se dessine avec les différents acteurs (institutions étatiques ou privées, éditeurs, auteurs, etc) et se concrétise sur le terrain, dans les écoles, les collèges et lycées, les universités, etc. Construire une politique sur le livre émane de la volonté de l'Etat à construire l'avenir de notre pays. Quel fruit veut-on cueillir l'été prochain ? Les livres que nous lisons répondent d'eux-mêmes à la question.» La question qui s'impose est comment peut-on prétendre à des initiatives telles que celles annoncées et relatives notamment à la réalisation d'une bibliothèque dans chaque commune alors que le livre est en crise ? Autant de discours, beaux, mais creux, car d'aucune manière ils ne prennent la réalité en ligne de compte. Le problème du livre demeure, et il continue de l'être, insoluble.
Ainsi, les éditeurs comme les libraires conviennent à dire qu'il y a une absence de volonté politique ayant pour but de mettre concrètement en pratique la loi sur le livre.


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