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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les succès de la médecine légale (11e partie)
Publié dans Info Soir le 09 - 11 - 2008

Résumé de la 10e partie n Des marques de strangulation sur le cou du petit Maurice pousse le médecin qui l'a ausculté à alerter la police. Jeanne est conduite au commissariat.
Au commissariat de la Goutte d'Or, on lui signifie de nouveau la raison de son inculpation : meurtres d'enfants confiés à sa garde.
On attend qu'elle proteste, qu'elle rejette les accusations, mais elle se contente de fixer les hommes de loi de ses grands yeux noirs dans lesquels brille une étrange lueur.
Au commissariat, deux enquêteurs sont aussitôt nommés, l'inspecteur Bovet et l'inspecteur Corot qui commencent aussitôt à interroger des parents des victimes de Jeanne.
Comme l'a signalé la mère du petit Maurice, qui a failli, être la cinquième victime, le premier enfant décédé chez Jeanne, la petite Georgette, a eu un premier malaise, après que sa mère la lui a confiée. C'est une voisine, madame Pouche qui est allée chercher la mère à la blanchisserie où elle travaille. La voisine rapporte à l'inspecteur Corot ce qui s'est passé ce jour-là.
«J'ai trouvé l'enfant sur les genoux de Jeanne. Elle était toute bleue et avait de la bave qui sortait de la bouche. Jeanne avait les mains posées sur sa poitrine et serrait, la faisant suffoquer encore plus. J'ai aussitôt couru chercher la mère. Elle a enlevé la fillette à Jeanne et elle a presque aussitôt retrouvé son rythme respiratoire. Une heure après elle allait mieux et la mère est retournée à son travail. Trois quarts d'heure après, j'ai entendu les cris du bébé : j'ai revu la même scène, le bébé suffoquant et Jeanne pressant la poitrine. J'ai couru chercher la mère. Le père rencontré dans la rue est venu avec nous. Il a voulu prendre l'enfant mais Jeanne s'est écriée : «Laisse, tu ne vois pas que j'essaye de la ranimer ?» Mais la petite est morte peu après.
L'inspecteur Corot se rend ensuite chez le médecin qui a délivré le permis d'inhumer de la petite Georgette, le docteur Ascher.
Il lui fait part des soupçons qui pèsent sur Jeanne et lui demande comment il a pu signer un permis d'inhumer pour un enfant mort dans des conditions suspectes.
— Mort suspecte ? dit le médecin, ce ne sont là que des balivernes ! L'enfant est mort d'une crampe, s'il avait été étranglé comme vous le laissez entendre, je l'aurais certainement remarqué !
— Et pourtant une voisine, madame Pouche, affirme avoir jeté un regard sur le corps de la petite et qu'il a remarqué au cou des traces de strangulation.
— Je vous dis que c'est faux !
L'inspecteur Bovet interroge à son tour les parents de la petite Germaine Weber, décédée également chez Jeanne et arrive à la même conclusion que son collègue. La petite était en bonne santé et il a suffi qu'on la laisse seule avec Jeanne pour qu'elle soit prise de malaise. Elle revient à elle et on la laisse de nouveau avec Jeanne. Elle se retrouve de nouveau mal et cette fois-ci, on ne parvient pas à la ranimer.
Le docteur Ascher, qui a encore délivré le permis d'inhumer, est catégorique.
L'enfant est mort de «crampes». Il n' y a pas eu de strangulation, en dépit des marques, au cou, constatées par des témoins. (à suivre...)


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