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Une ville, une histoire
Si l'Algérie m'était contée (43e partie)
Publié dans Info Soir le 16 - 11 - 2008

Résumé de la 42e partie n Ali, égorgé par sa mère, est mangé par les hôtes de son père. Sa sœur, Aïcha a réuni ses os et les a enterrés...
Le soir, en voyant Aïcha seule, le père se rappelle son fils..
— Où est donc ton petit frère ? lui demande-t-il.
— Je ne l'ai pas vu, dit la fillette.
— Comment, dit le père inquiet, je croyais qu'il était avec toi !
Il se tourne vers sa femme.
— Et Ali, demande-t-il, il n'est pas rentré déjeuner ?
— Si, dit la femme, il m'a fait part d'aller rendre visite à ses oncles !
— Il est parti seul, aussi loin ?
— Son oncle maternel est passé et il l'a emmené... Il le ramènera demain.
Le père ne dit rien. Il aurait aimé que sa femme lui demande son avis, mais comme c'est chez ses oncles maternels que son fils s'est rendu, il ne trouve rien à dire.
Le lendemain, de bonne heure, Aïcha sort de la maison et va déterrer les os de son frère. Elle les caresse, les embrasse et se met à pleurer. Comme ils ont séjourné sous terre, ils sont humides. Aïcha les prend et monte pour les exposer sur le toit de la maison. Là, les chiens ne pourront pas les atteindre et ils sécheront...
Le lendemain, en revenant des champs, le père s'étonne de ne pas trouver son fils.
— c'est à croire, dit sa femme, qu'il se plaît chez ses oncles maternels !
Mais plusieurs jours passent sans que Ali réapparaisse. Aïcha, elle, se cache pour pleurer car elle sait que son frère ne reviendra jamais ! De temps à autre, quand sa mère est occupée et ne peut la voir, elle monte sur le toit de la maison et retourne les os qui, de jour en jour, deviennent plus blancs.
Un mois a passé et le père est de plus en plus inquiet. Il décide d'aller le chercher. La femme est paniquée à l'idée que son mari découvre la vérité.
A ce moment-là, un petit oiseau se met à voltiger au-dessus du couple et de Aïcha et à chanter :
«Ma mère m'a égorgé ! Mon père m'a débité en morceaux. Les ouvriers bénévoles m'ont mangé. Ma sœur Aïcha a réuni mes os. Et petit oiseau je suis devenu !»
Le père tend l'oreille.
— Que chante cet oiseau ? On dirait des paroles humaines !
La femme, qui a bien compris les paroles, chasse l'oiseau.
— Ce n'est rien, cet oiseau est un porte-malheur !
Mais l'oiseau revient et chante de nouveau sa chanson.
L'homme a bien entendu cette fois-ci les paroles. Il a alors compris ce qui s'est passé. Il se lève, furieux, dans l'intention de faire payer à sa femme son crime, mais le petit oiseau s'est remis à chanter.
«Ne la tue pas, ne la tue pas,
Ma sœur pleurerait, pleurerait.
Et deviendrait orpheline !»
L'homme a renoncé à tuer sa femme. L'oiseau s'est envolé, a pris la direction de la forêt et on ne l'a plus jamais revu. (à suivre...)


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