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Mme Louiza Sématti à InfoSoir
«Il faut les écouter avant de les condamner»
Publié dans Info Soir le 11 - 01 - 2004

Elle connaît de très près la société algérienne, ses secrets et ses tabous.
Mme Louiza Sématti, actuellement directrice de Dar El-Hassanette, centre d?accueil de femmes abandonnées à Bologhine, exerce dans le secteur social. Cette ancienne directrice d?un centre des personnes âgées et handicapées explique les vrais maux de la famille.
InfoSoir : Comment expliquez-vous que de nos jours autant de femmes se retrouvent à la rue ?
Mme Sématti : La femme n?a jamais d?appui au sein de sa propre famille. Elle affronte continuellement l?intolérance et l?incompréhension des siens. Très jeune, le garçon est mieux considéré et est même le préféré de ses parents. Il est ainsi préservé et choyé contrairement à la fille. Aujourd?hui, il faut que les gens, en particulier les parents, cherchent à comprendre pour éviter ces conflits et tentent plutôt de trouver des solutions au lieu d?en créer d?autres. La femme est blessée, il faut avant tout l?écouter et ne pas la condamner, surtout par le père et les frères.
Mais quelles sont donc les causes de ces déchirures familiales ?
Il n?y a plus d?écoute entre les membres de famille. Parents, frères et s?urs gardent des liens distants, ils ne peuvent même pas discuter de leurs moindres préoccupations. Les problèmes rencontrés s?expliquent, le plus souvent, par l?absence de communication entre les différents membres.
La misère, la promiscuité, le chômage et les conditions de vie précaires n?épargnent personne et sont autant de facteurs qui encouragent ces déchirures familiales. Les couples se séparent, les foyers se brisent alors qu?avec un peu d?aide et d?écoute, tout peut s?arranger et le pire peut être évité. C?est pour cela que nous convoquons les couples, divorcés ou en instance, ou les membres de la famille pour essayer d?établir cette communication inexistante. Nous les écoutons et leur donnons la chance de se comprendre et discuter de leurs tracas. Dans près de 80 % des cas, nous réussissons leur réinsertion auprès de leur famille.
Pouvez-vous nous dire quels sont les besoins de ces femmes ?
Ces femmes sont délaissées et blessées, elles ont besoin surtout d?être aidées dans cette étape douloureuse qu?elles vivent et traversent seules. Cependant, le centre est juste un passage pour ces femmes meurtries, un soutien et un accompagnement. Nous leur apprenons à se battre et à avoir confiance en soi. En réalité, il ne peut remplacer la famille, car c?est le repère de la personne humaine.


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