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Une ville, une histoire
Si l'Algérie m'était contée (2re partie)
Publié dans Info Soir le 02 - 12 - 2008

Résumé de la 1re partie n C'est l'histoire légendaire d'un barrage mozabite, le barrage de la Fillette, construit pour endiguer les crues de l'oued.
On ignore le nom de cette fillette, on ajoute parfois le nom du lieu, en disant la Fillette de Balouh.
Le barrage est également connu sous le nom de barrage du Juif. On rapporte qu'autrefois il y avait une communauté juive au M'zab, qui vivait avec les musulmans. Un jour de grande sécheresse, un juif de la ville est descendu dans un barrage où il y avait un peu d'eau.
Comme il faisait chaud, il décide de prendre un bain, histoire de se rafraîchir. Il a enlevé ses vêtements et a commencé à faire trempette. L'eau lui arrivait à peine aux chevilles, l'oblige à se baisser pour se se mouiller les autres parties du corps. L'eau est bonne et c'est un plaisir de la sentir couler sur sa peau. Soudain un grand bruit retentit, au loin, comme un troupeau de chameaux galopant. L'homme se retourne.
«Qu'est-ce que c'est ?»
C'est alors qu'une vague d'eau puissante arrive. L'homme comprend immédiatement et crie : «La crue !»
L'eau remplit le barrage, en un clin d'œil.
«Vite, il faut sortir !»
Mais c'était trop tard. Les flots le submergent aussitôt et il meurt, noyé... C'est depuis ce jour qu'on a appelé ce barrage, le Barrage du Juif, mais les gens du M'zab préfèrent à cette appellation, celle de Barrage de la Fillette...
Mais qui est cette fillette ? Plus personne ne se souvient d'elle ni de sa famille. Aussi l'appellerons-nous ici la Fillette.
La famille n'était pas riche, mais elle vivait décemment. Elle possède quelques palmiers qu'elle cultive. Le père travaille également pour des paysans. Il cure les puits, bêche la terre, récolte les dattes. Des travaux pénibles, mais qui ne rapporte pas grand-chose. Un jour, le père, après une journée de dur labeur, rentre à la maison.
— j'ai travaillé toute la journée, dit-il à sa femme, mais j'ai à peine gagné de quoi acheter un sac d'orge !
— hélas, répond la femme, nous ne sommes pas riches.
— j'en ai assez de cette vie de misère… Je veux tenter ma chance ailleurs !
La femme s'écrie.
— tu veux partir ?
— oui… A l'est, il y a du travail, j'amasserai de l'argent et je reviendrai !
— qu'allons-nous devenir, ta fille et moi !
— vous patienterez le temps qu'il faudra…
— comment faire pour vivre ?
— nous avons quelques palmiers, tu loueras tes services aux autres !
La femme se met à pleurer, mais le mari a décidé d'émigrer et personne ne put lui faire changer d'avis. (à suivre...)


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