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Une ville, une histoire
Si l'Algérie m'était contée (1re partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 12 - 2008

Problème n Avec la plantation des palmeraies, l'eau a été progressivement détournée et elle est nettement moins abondante dans les petites vallées...
Le Sahara est connu pour son aridité, même si, dans un lointain passé, il a été arrosé par des pluies diluviennes. Il possédait des rivières et des lacs, et les peintures rupestres témoignent d'une période de luxuriance sans pareil… Aujourd'hui, il ne reste plus que ces fresques. Le Sahara est toujours riche en eau, mais c'est une eau qui se trouve à une profondeur inaccessible.
Les pluies sont rares, mais il arrive que les quantités d'eau qui tombent du ciel peuvent se transformer en crue et provoquer des inondations meurtrières. C'est ce qui s'est passé ces dernières semaines à Ghardaïa où l'oued M'zab est sorti de son lit et a inondé de nombreuses maisons, emportant tout sur son passage : êtres humains, bêtes... Et chaque oued du grand Sahara est capable de connaître ces crues dévastatrices qui, par ailleurs, présentent l'avantage d'alimenter les puits et la nappe phréatique.
La vallée du M'zab occupe un vaste territoire, composé d'un vaste plateau calcaire, que les vents de sable et surtout les eaux de l'oued ont raviné profondément, avec des gour, entablement résiduels qui donnent cet aspect si caractéristique à la région...
Selon la tradition orale, perpétuée de génération en génération, avant que ne soit construite Ghardaïa, le lit de l'oued passait à l'endroit où s'érige la ville actuellement.
Le fleuve, dit-on, passait au centre-ville, par la place du marché, et après avoir parcouru plusieurs quartiers, en sortait pour poursuivre sa route, en direction de l'autre métropole mozabite, Beni Isguène...
Il suffisait, dit-on, qu'il pleuve pour que l'eau coule à torrents et que les petites vallées s'y déversent. Mais avec la plantation des palmeraies, l'eau a été progressivement déviée et elle est nettement moins abondante dans les petites vallées...
Toujours selon la tradition, c'est à la suite d'une crue qu'on a eu l'idée de construire des barrages sur le parcours de l'oued.
Un homme, dit-on, a planté des palmiers à quelques mètres de l'oued, se disant que l'eau, tout en étant proche pour les arroser, ne les emportera pas. Mais une crue survint et emporta les plants. Il a replanté plus haut, en remontant la vallée et, cette fois-ci, il a pris soin de protéger les jeunes pousses, en dressant en palissade des bouts de palme, de façon à former une sorte de mur, qui arrête l'eau. Plus tard, quand le vent s'est mis à souffler, les palmes ont arrêté le sable, formant une sorte de monticule. La crue se produit de nouveau, mais cette fois-ci, l'eau est arrêtée par l'obstacle et ne peut couler que par un passage, sur un côté du monticule. Les plants sont ainsi sauvés et peuvent grandir en toute sécurité. Cependant, ces barrages ne résistent pas aux grandes crues qui charrient une eau si puissante qu'elle emporte tout sur son barrage...
Chaque barrage a sa légende, parfois oubliée, parce que les vieilles personnes qui conservent la mémoire de la communauté ayant disparu, mais d'autres, ont conservé leur histoire. C'est le cas du barrage dit de la Fillette dont on se rappelle, peut-être, parce que la fille passe pour une sainte et qu'elle possède, sur les lieux où se serait déroulée la légende, un édicule, petit édifice qui perpétue son souvenir (à suivre...)


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