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Histoires vraies
Les évasions du baron de Trenck (4e partie)
Publié dans Info Soir le 15 - 12 - 2008

Résumé de la 3 e partie n Grâce à l'or que sa bien-aimée lui envoyait en prison, le baron réussit à convaincre le lieutenant Schell de l'aider et de s'enfuir avec lui...
Encore une fois tout comme dans les films, le héros de l'histoire refuse d'abandonner son compagnon.
Courageusement, il le charge sur ses épaules et se met en marche avec son fardeau, dans la nuit de Noël. Elle est sans lune et le brouillard est tombé, ce qui n'est pas inutile car ils peuvent entendre le canon tonner aux remparts de la citadelle leur fuite a été découverte et des patrouilles à cheval s'élancent dans toutes les directions.
Mais la chance est avec eux. Ils tombent sur une barque, qui leur permet de traverser la rivière. De l'autre côté, ils parviennent à s'emparer de deux chevaux dans l'écurie d'une ferme. Ils galopent ainsi toute la nuit en direction de la Bohème. Le lendemain matin, ils franchissent la frontière ils sont sauvés.
A partir de ce moment, c'est une nouvelle vie qui commence pour le baron Frédéric de Trenck, une vie d'homme libre, d'homme comme les autres. L'Autriche et la Prusse sont alors dans les plus mauvais termes. Les démêlés du baron avec Frédéric II sont parvenus aux oreilles de l'impératrice d'Autriche Marie-Thérèse, qui le prend sous sa protection et lui offre un poste de capitaine dans ses armées.
Avec l'énergie et le courage qui sont les siens, Frédéric de Trenck fait une brillante carrière. Il aurait pu ainsi gravir tous les grades de l'armée autrichienne, mais, au bout de sept ans, il veut rentrer en Prusse. C'est qu'il lui est parvenu de Berlin une nouvelle extraordinaire : Amélie a refusé d'épouser le prince suédois que voulait lui imposer son frère. Elle a tenu tête au roi et n'a pas cédé. Elle l'aime toujours, lui, Frédéric, elle n'épousera que lui.
Alors, il n'y tient plus. Au printemps 1753, il quitte l'Autriche, non pas pour la Prusse, ce qui serait trop risqué, mais pour la Pologne. Il s'arrête à Dantzig, non loin de la frontière, et là, il met au point un plan pour s'introduire clandestinement dans le pays de sa belle. Hélas pour lui, c'est d'une tout autre manière qu'il va entrer en Prusse ! Frédéric II ne l'a pas oublié et il est moins bien disposé que jamais envers lui, depuis le refus de sa sœur. Par ses réseaux d'espionnage, qui sont remarquablement organisés, il est au courant de tous ses déplacements et, le sachant à Dantzig, il décide d'agir en toute illégalité.
Un soir que le baron se promène dans les rues de la ville, des agents secrets prussiens se jettent sur lui, le ligotent avant qu'il ait pu faire un geste, l'enroulent dans une couverture et le jettent dans une voiture qui part à fond de train en direction de Berlin. Elle ne s'arrête d'ailleurs pas dans la capitale, elle continue plus loin, jusqu'à Magdebourg, la grande ville sur l'Elbe, dans la partie occidentale du pays.
Vu de loin, le château de Magdebourg est d'aspect plaisant. Sa haute et élégante silhouette domine la cité, ses tours aux toits pentus sont typiques de la fin du Moyen Age et du début de la Renaissance. Une fois à l'intérieur, c'est tout différent. Rien n'est plus sinistre que ses murailles grises, ses toutes petites fenêtres qui laissent à peine passer la lumière.
Le baron de Trenck se retrouve dans l'une des pires cellules de la place : une salle voûtée, humide comme une cave, avec pour seule ouverture un soupirail aux barreaux si serrés qu'on peut à peine voir le jour. Le sol est en briques recouvertes de mousse et de moisis-sure et la lourde porte de chêne est fermée par de multiples serrures. Il est prévu, d'ailleurs, que le prisonnier ne la verra jamais s'ouvrir. (à suivre...)


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