Réunion à Paris du Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères avec des Chefs de postes consulaires    Clôture du mois du patrimoine: Mouloudji remet les certificats de formation, d'aptitude et d'honneur aux chercheurs    Affaires religieuses: la création de nouveaux grades vise à renforcer les capacités des personnels du secteur    Cyclisme/Tour d'Algérie 2024 (7e étape) : victoire de l'Algérien Ayoub Ferkous    Le RND s'engage à s'ériger en force de soutien au succès de la prochaine Présidentielle    Algérie-Belgique: signature d'un accord de partenariat en matière de prise en charge médicale    Les agriculteurs et les professionnels appelés à se mobiliser pour assurer le succès du RGA    Commémoration de l'anniversaire du bombardement par l'armée coloniale du village Ighzer Iwaquren    Para-athlétisme/Mondial (lancer du disque): Safia Djelal qualifiée aux JP de Paris-2024    15 Palestiniens tombent en martyrs dans un bombardement de l'entité sioniste contre le camps de réfugiés de Jabalia    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 35.386 martyrs    Erdogan exhorte plus de pays à reconnaître l'Etat palestinien    Le Canada a refusé de rendre une ordonnance judiciaire visant à expulser un camp pro-palestinien    Elections électorales    Mise en garde contre la cybercriminalité    Les cavaliers internationaux, le rêve perdu    L'Algérien Abid Charef désigné évaluateur des arbitres    Le Mondial féminin des clubs programmé début 2026    L'opérationnalité de la restructuration du secteur public suppose de profondes réformes structurelles et l'émergence de managers dynamiques libérés des contraintes bureaucratiques    Le président du CNRST reçoit l'ambassadeur du Qatar à Alger    Le DGSN chez le chef du Département Anti-drogue de New York    Visite d'inspection dans plusieurs sites forestiers    le rôle de la société civile dans la consolidation des valeurs de citoyenneté souligné    Saisie de 15.000 capsules de psychotropes et arrestation d'un suspect    Boughali propose la création d'une commission parlementaire consultative à l'ONU    Le régime macroniste déclenche sa riposte coloniale à l'israélienne en Kanaky-Nouvelle-Calédonie    Le film «Dinar» remporte le Grand prix    Lancement des premières fouilles scientifiques    Six salons nationaux du livre au niveau des wilayas à partir de cette année    Energie: l'Algérie œuvre d'arrache-pied à renforcer le projet du gazoduc transsaharien    UA: adoption des propositions de l'Algérie pour renforcer l'intégration économique continentale    Le CSJ célèbre le 68e anniversaire de la journée de l'étudiant    Le parti de l'UFDS participera à la prochaine élection présidentielle    Journée de l'étudiant: le Mouvement El-Bina organise un rassemblement estudiantin    Feux de forêts: lancement d'une caravane de sensibilisation à Djamaâ El Djazaïr    Ligue 1 Mobilis: le MCA sacré pour la 8e fois, lutte acharnée pour le maintien    Le pouvoir politique US des deux poids, deux mesures….    Palestine. Mieux vaut tôt que jamais    Le droit de massacrer, de Sétif à Gaza    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une fresque musicale aux sons multiples
«Les nuits du Congo à Alger»
Publié dans Info Soir le 20 - 12 - 2008

Performance n «Les nuits du Congo à Alger» est un spectacle d'une extrême richesse visuelle et à forte charge en sonorités africaines.
Les planches du Théâtre national ont vibré, dans la soirée de jeudi, aux sons des tam-tam et autres instruments de musiques traditionnels africains. La soirée, riche en sonorités et en couleurs musicales, chargée aussi de symboles, a été assurée par le groupe Pelloyombo, venu du Congo.
Le spectacle a été une performance artistique, une création scénique, où gestes traditionnels et rituels ancestraux s'associent et se mêlent à une expression moderne et à une démonstration spécifiquement imaginative. Ce fut en effet une belle association de danses traditionnelles et de chorégraphies contemporaines.
«Ce spectacle que nous présentons une fois encore joint le traditionnel au moderne», a déclaré Henri Yombopello Beethoven, manager du groupe, composé d'une vingtaine d'artistes musiciens et qui sillonne, depuis quelques années, et l'Afrique et le reste du monde, pour promouvoir, sur «les tréteaux internationaux», la culture et surtout la musique traditionnelle congolaise. Celle-ci se caractérise, selon Beethoven, par la diversité et la pluralité des genres. «Les nuits du Congo à… », et Alger est une autre étape, après la France et l'Italie en 2006, le Maroc et le Gabon en 2007. Il sera présenté, l'année prochaine, en Egypte et aux Emirats arabes unis», a-t-il dit. Mêlant chant et musique, le tout puisé dans la pure souche de la tradition congolaise, le spectacle, qui a émerveillé l'assistance, fait valoir, selon l'expression de Henri Yombopello Beethoven, «la tradimodernité» de la musique congolaise, c'est-à-dire un jeu scénique à double composition: on y retrouve le traditionnel ainsi que le moderne, le tout savamment et d'une façon bien imaginative combiné et orchestré dans une belle peinture musicale. Le spectacle que Pelloyombo a présenté se révèle alors comme une fresque musicale où sont racontés des histoires et des mythes, voire la culture congolaise. «On a utilisé le vocable «tradimodernité» - un néologisme qui appartient au groupe - pour désigner le concept que revêt notre spectacle», a indiqué Henri Yombopello Beethoven, et d'expliquer : «Le concept que nous présentons et développons ici, dans ce spectacle, est novateur, puisqu'il rend compte d'un travail effectué sur le terroir.» «Nous avons travaillé le terroir avec une touche moderne, sans rien changer et sans dénaturer son authenticité», a fait savoir Henri Yombopello Beethoven qui a, ensuite, qualifié ce spectacle d'espace interculturel et de passerelle entre la jeunesse africaine, en général, et algéro-congolaise en particulier, visant, à travers des échanges culturels et artistiques, à consolider les liens de solidarité et de fraternité.»
l Il est à noter que ce spectacle présenté par l'ambassade du Congo à Alger, organisé à l'initiative du ministère de la Culture et abrité par le Théâtre national, entre, selon Feth Ennour Ben Brahim, chargé de communication auprès du Théâtre national, dans le cadre des préparatifs de la 2e Edition du festival culturel panafricain d'Alger qui se tiendra au mois de juillet. «Le spectacle, qui nous renseigne sur la richesse et la diversité culturelle et artistique du Congo, nous donne un avant-goût du Festival panafricain», a-t-il déclaré. Et d'ajouter : «L'Afrique est un patrimoine partagé entre les pays africains; la culture africaine est un espace commun à tous, et l'Algérie, qui partage avec ces derniers une réalité africaine, y est partie intégrante. Cela nous incite d'ailleurs à œuvrer collectivement pour une coopération continentale devant s'alimenter de tous les dénominateurs communs, notamment de la culture qui constitue, faut-il le souligner, un élément fondamental de sédimentation de ce travail de rapprochement entre les différents peuples d'Afrique.» Henri Yombopello Beethoven a, de son côté, mis l'accent sur «l'importance de ces échanges tout en soulignant le rapport limite qui existe entre l'ambition et la réalité», avant d'ajouter, en s'exprimant sur le Festival culturel panafricain, que «ce rendez-vous doit interpeller les nations africaines à s'unir tous ensemble pour chanter et promouvoir la culture africaine, un dénominateur commun au continent tout entier.»


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.