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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les succès de la médecine légale (48e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 12 - 2008

Résumé de la 47e partie n Le docteur Sanders suit son avocat : il a piqué une patiente déjà morte. Il se disculpe ainsi du délit d'euthanasie et plaide non coupable.
Le procès touche à sa fin. Dans sa déclaration finale, le procureur ne requiert pas la peine de mort contre le docteur Sanders, mais il demande qu'il soit reconnu coupable d'homicide. Mais reconnaître quelqu'un coupable de meurtre revient à le condamner à mort.
C'est alors que le système de défense imaginé par l'avocat de Sanders va jouer : il ne s'agit plus pour le jury de dire si le médecin a commis un meurtre «par charité» – un meurtre est un meurtre et il est passible de la peine de mort – ou s'il a piqué une femme vivante ou morte. Dans ce cas, pour sauver le médecin, les jurés n'ont qu'à dire que madame Borotto était déjà morte au moment de la piqûre. Même s'il y a eu, au départ, intention de donner la mort. Le tribunal fermera les yeux sur ce détail : l'essentiel est de ne pas créer un précédent, de justifier l'euthanasie ! La question posée est donc claire : le docteur Sanders a-t-il piqué une femme agonisante, mais vivante, ou alors un cadavre ?
«Messieurs, dit le président du tribunal aux douze jurés, vous devez revenir avec une réponse claire à cette question : oui ou non !»
Le jury se retire donc pour délibérer. On s'attend, dans la salle, à ce que les délibérations soient longues vu le caractère délicat de l'affaire. Personne n'a le droit de pénétrer dans la salle – placée sous bonne garde – pour ne pas influencer le verdict. Les membres du jury, eux-mêmes, n'ont pas le droit de sortir avant qu'un verdict ne soit rendu.
Le docteur Sanders est en compagnie de sa femme et lui tient la main. Il est ému et surtout inquiet car s'il est condamné et même s'il bénéficie d'une grâce, il ne pourra plus jamais exercer son métier de médecin. C'est donc sa carrière qui est en jeu. Au fur et à mesure que les minutes passent, il s'impatiente. Combien vont donc mettre ces hommes à quitter ces salles ? Dix heures, vingt ? On a vu des procès qui ont duré plusieurs jours, voire plusieurs semaines ! Mais une heure c'est à peine écoulée que le jury quitte la salle où il s'est retiré.
Le président du tribunal s'adresse au président du jury.
— Le jury a-t-il délibéré ?
— Oui, votre honneur.
— A-t-il rendu un verdict ?
— Oui votre honneur.
— Alors, veuillez venir à la barre et nous le lire.
L'homme s'approche de la barre et, d'une voix solennelle, lit le bout de papier sur lequel il a écrit le verdict.
— Non coupable !
C'est alors, dans la salle une explosion de joie : on applaudit, on pousse des hourras, on va serrer la main du docteur et on le félicite.
A Manchester, le verdict, annoncé au moment même où il était rendu, provoque un concert de klaxons. Les cloches des églises se mettent même à sonner.
Le docteur Sanders a sauvé sa tête et sa carrière. C'est pour cela qu'on l'applaudit. L'euthanasie, dont il a voulu enfreindre le tabou, reste, elle, interdite. (à suivre...)


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