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Une coexistence difficile
Publié dans Info Soir le 08 - 01 - 2009

Principe n Toutes les religions du monde, particulièrement les religions monothéistes, exaltent la tolérance, c'est-à-dire la coexistence pacifique entre les peuples des diverses confessions.
L'histoire a montré, tout au long des siècles, que des religions pouvaient parfaitement vivre côte à côte à condition que les problèmes politiques ne viennent pas gâcher l'harmonie qui existe entre elles. Avant le partage de la Palestine, en 1948, par exemple, des millions de juifs étaient établis dans les pays arabes à majorité musulmane. Quand Joseph Broz Tito conduisait l'ex-Yougoslavie d'une main de fer et que les velléités des minorités étaient étouffées dans l'œuf, les musulmans de Bosnie ou de Croatie et les chrétiens orthodoxes de Serbie partageaient les mêmes espoirs et les mêmes ambitions. En France, fille aimée de l'église catholique, les juifs, jusqu'en 1938, pratiquaient leur religion à Paris comme en Province sans jamais être inquiétés… Tant que les problèmes politiques les épargnaient. Un dernier exemple de la tolérance bien comprise chez les musulmans en direction des minorités : l'installation en masse de juifs de tous horizons dans l'ancien royaume andalou conquis et édifié par les Arabes. Observons maintenant dans chacune de ces situations comment la hache de guerre fut déterrée quand des nationalismes sont blessés ou exacerbés, ou quand certains compromis politiques sont avalisés pour raison d'Etat. Commençons par le Moyen-Orient.
L'expropriation des Palestiniens et la création d'un Etat sioniste étranger à la région dressera évidemment les Arabes contre les juifs et trois guerres ne mettront pas fin au conflit. Et ce n'est pas l'occupation de la mosquée El-Aqsa, le 2e lieu saint de l'islam et sa dégradation par l'occupant qui faciliteront un accord de paix quelle que soit la feuille de route.
Lorsque les premières escarmouches éclatèrent en Yougoslavie à la mort du maréchal Tito, les différentes ethnies en présence se réfugièrent pour sauver leur identité derrière leurs convictions et surtout leur religion. Et ce n'est pas un hasard si les musulmans, une minorité dans cette immense fédération slave à majorité chrétienne, furent les premiers visés.
Et ce n'est pas non plus un hasard si la croisade de Karadzic, le leader serbe, fera passer par les armes des milliers de musulmans (11 000 cadavres seront découverts dans un seul charnier). Autre exemple, géographiquement plus près de nous : la rafle du Val d'Hiv des juifs français. Cette opération, répondait, en fait, à deux préoccupations. Une préoccupation immédiate qui consistait à répondre aux injonctions d'Hitler en vertu de l'accord d'armistice signé entre le gouvernement de Vichy et le IIIe Reich et une préoccupation lointaine des Français dont la plupart voyaient d'un mauvais œil ces «yiddish» toujours lisses et irréprochables qu'ils tenaient au fond pour responsables de la mort du Christ.
Aujourd'hui, la France officielle se repent rituellement chaque année aux cérémonies du souvenir pour le mal qu'elle a causé… Dernier exemple enfin, celui des Arabo-musulmans d'Andalousie. Ce que les manuels d'histoire disent est que deux princes de sang, Isabelle d'Aragon et Ferdinand de Castille ont uni leurs forces et leurs armées pour reconquérir l'Andalousie et l'offrir à la couronne d'Espagne. Mais ce que ces manuels omettent de relater est que les armées de la reconquête chassèrent non seulement les Musulmans de la péninsule ibérique, mais même les juifs dont ils ne voulaient pas entendre parler. Pis : les quelques musulmans qui restèrent furent obligés d'abjurer leur religion et d'embrasser la religion catholique. Beaucoup d'entre eux, de peur de représailles, pratiqueront leur religion en secret.


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