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Ainsi va la vie
Qui sème le vent? (2e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 01 - 2004

Résumé de la 1re partie Saïd, qui a tué son père, feint la surprise quand Brahim lui apprend la nouvelle de la mort du vieux.
«Ce n?est que maintenant que tu arrives, Saïd ? lui lance son oncle paternel? Ton père s?est fait tuer, et tu descends maintenant, probablement après avoir fait la sieste ?»
Le silence se fait dans la cour, soudain hostile, car tous connaissent la haine que se portaient le père et le fils.
«Mais? personne n?est venu me prévenir, mon oncle ! C?est Brahim qui vient de me l?apprendre !»
Et sans rien ajouter, Saïd pénètre dans la grande pièce au milieu des femmes, où son père gît. Il semble encore plus grand sous son drap blanc. Sa belle-mère, devant le silence soudain qui s?est fait à son arrivée, lève la tête qu?elle gardait penchée sur le défunt.
«Saïd ! crie-t-elle, tu es là ! Tu es bien content, c?est un grand jour pour toi ! Rabah est parti sans même te pardonner, tu l?as toujours détesté, fils ingrat !»
Figé sur place, Saïd la regarde, sans dire un mot. La vieille femme, la ceinture défaite sous sa poitrine généreuse, les yeux rougis par les larmes, pointe sur lui un doigt accusateur.
«Qui peut dire que ce n?est pas toi qui l?as tué ? Hein ? Personne ne le détestait, Rabah était bon comme le pain !»
Des pleurs fusent à ces paroles?
«Oui, continue Hlima, ça ne peut être que toi, c?ur de pierre, cupide !
? Allah isamhlek, yemma, murmure Saïd, tu ne sais pas ce que tu dis ! Moi, tuer mon propre père ? Allah ismahlek !»
Et le jeune homme sort dans la cour, mais tous les hommes présents l?évitent du regard, et il va s?asseoir sur une grosse pierre, en bordure de la cour à une dizaine de mètres à peine de l?endroit où quelques heures plus tôt, il avait commis son horrible forfait.
Il assiste comme un étranger aux obsèques de son père, suivant le cortège funèbre au milieu de la foule venue accompagner Rabah à sa dernière demeure. Personne ne lui adresse la parole, et tous les regards se détournent bien vite de lui.
Le lendemain matin, après avoir veillé avec sa famille dans la grande pièce mortuaire, silencieux, assis dans un coin, il redescend la colline, accompagné de sa femme et de ses enfants portant deux lourds paniers pleins de victuailles qu?il dépose dans la cuisine de son père. Sa belle-mère accourt : «Non ! crie-t-elle, je ne veux pas de tes couffins Saïd ! Tu tues ton père et tu viens pleurer sur sa tombe ! Reprends ça ou je le jette aux chiens !»
La femme de Saïd intervient, et en entourant les épaules de sa belle-mère, dit : «Yemma ! Billah ! Reprends-toi ! ce n?est pas Saïd qui a fait cela ! C?est monstrueux, comment un homme peut-il tuer son père ? D?accord, ils ne s?entendaient pas, c?est ainsi dans de nombreuses familles? Yemma, s?il te plaît, regarde tes petits-enfants comme ils te supplient !» (à suivre...)


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