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Beni Messous : hôpital ou mouroir ?
Publié dans Info Soir le 24 - 02 - 2009

Apparence n Assez bien entretenu de l'extérieur, avec ses espaces verts plus ou moins enchanteurs et ses différents blocs imposants, l'hôpital de Beni Messous a tout pour offrir un service médical de qualité.
Sauf que l'envers du décor est beaucoup moins accueillant que la face. L'établissement est dans une situation d'insalubrité extrême dans certains services, notamment ceux de la chirurgie générale et de la maternité. Nous sommes au bloc d'accouchement. Le personnel est très mobilisé en apparence, mais le service baigne dans un manque d'hygiène indescriptible. «C'est normal ! Le nombre de parturientes que le service reçoit quotidiennement dépasse de loin la capacité du bloc», nous dit-on.
Le service prend en charge, à en croire des témoignages, 80 malades post-accouchés par jour, alors qu'il ne dispose que de 40 lits. Une déclaration qui se confirme au passage dans les couloirs du bloc où il a été constaté une sur-occupation des chambres. Dans une même pièce se côtoient les patientes au stade du travail et les post-accouchées dans une étonnante exiguïté. Ici, il est rare de voir une mère venant à peine d'accoucher, bénéficier d'un lit à elle seule. Elles sont deux, voire trois à occuper la même paillasse.
Dans ce service qui constitue le moteur de toute la maternité, la saleté est visible partout. Sur les portes comme sur les murs, la crasse est dominante, agressant les visiteurs, malades et personnel. Que dire alors des lits maculés de sang, des poubelles débordantes et des tables d'accouchement rongées par la rouille. C'est à croire qu'elles arrivent tout droit d'un autre âge.
Un petit détour maintenant du côté des sanitaires qui, comme on peut le deviner, ne peuvent échapper à cette absence d'hygiène générale. Les excréments couvrent, en effet, les cuvettes vous obligeant à rebrousser chemin. Les portes encrassées, les poignées et les verrous arrachés, les fenêtres cassées, les lavabos repoussants…
Dans un autre coin du service apparaît un amas de bouteilles vides. Mais, aussi, de gants usagés, des seringues et des récipients pleins de lait traînant par terre au vu et au su de tout le monde. Devant ce rebutant spectacle, on peut constater un personnel occupé à remplir les fiches des malades ou à papoter en toute quiétude, nullement, dérangé par ces images.
Inutile, par ailleurs, de décrire le bruit et le désordre générés par ces regroupements qui viennent se greffer à toute cette insalubrité. C'est dans ces conditions d'hygiène pour le moins déplorables que se font les examens gynécologiques et les accouchements au CHU de Beni Messous ! Même constat, si ce n'est pire dans le service de chirurgie générale où le malade peut passer des semaines avec un même drap. D'après certains patients, tous ceux qui ont osé critiquer cet état de fait se sont vu livrer à leur sort.
Ils sont notamment outrés de voir une partie de ce service briller – retapé pratiquement à neuf – à la faveur de l'hospitalisation d'un ex-ministre. Les responsables auraient même pensé à poser des bacs de fleurs à chaque coin du service. Enfin, quels que soient les arguments qui pourraient être avancés par la direction de cet établissement, rien ne pourrait justifier cette insalubrité.


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