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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Le poison, arme fatale (5e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 03 - 2009

Résumé de la 4e partie n Le poison des Borgia, la canterella, est une poudre blanche qui ressemble beaucoup au sucre et qui a un goût agréable.
Les Borgia, à commencer par le pape Alexandre VI, doivent leur réputation et leur fortune à l'empoisonnement. D'ailleurs, dans l'Italie du XV et du XVIe siècles et même, au-delà, les mots «Borgia» et «poison» sont synonymes.
D'après les chroniqueurs, les Borgia ne se déplaçaient jamais sans emporter avec eux une dose de canterella, leur poison favori. Et à chaque fois qu'un homme en vue où un prisonnier mourait ou tombait brusquement malade et dont la disparition arrangeait leurs affaires, on accusait les Borgia. Et les accusations étaient toujours fondées !
Le pape s'occupait des ecclésiastiques et dès que le décès était constaté, il vidait les hôtels. On dit même qu'il participait à l'enrichissement des cardinaux puis les éliminait, empochant ainsi les bénéfices.
Le poison des Borgia, la canterella, était fabriqué par Paul Jove.
C'est une poudre blanche qui ressemble beaucoup au sucre et qui était agréable au goût. Le poison ne tue pas immédiatement mais empoisonne progressivement. On ne lui connaissait, à l'époque, aucun antidote. Cependant, Paul Jove indique que le cardinal Orsini a été empoisonné avec des cantharides, un insecte, qui sécrète un violent poison. La canterella serait, selon certains, de l'arsenic.
Si les Borgia doivent leur réputation à leurs qualités d'empoisonneurs, ils n'étaient pas les seuls à y recourir à l'époque.
Venise était passée maître dans l'art des poisons. Le doge, ou le chef suprême de la ville, possédait un buffet spécial où il réunissait toutes sortes de produits. Mais ce buffet a été détruit par le feu en 1514.
Le doge avait confié la gestion des poisons à des spécialistes. L'un des maîtres de l'art d'empoisonner est Vilandrino, gardien du Jardin des plantes de l'université de Padoue. Il était chargé de repérer les plantes vénéneuses, d'en fournir des échantillons et surtout des recettes pour confectionner des breuvages. On sait, grâce aux documents, que Vilandrino a préparé une eau qu'il a envoyée au doge. Celui-ci l'a expérimentée sur un captif musulman, un certain Mustapha, mais heureusement le breuvage n'a pas eu d'effet et le captif s'en est sorti.
D'ailleurs, beaucoup de poisons étaient inefficaces, à l'époque. Les recettes étaient très compliquées, avec des ingrédients souvent difficiles à trouver, en tout cas sans grand effet. Dès qu'on en prenait, on se hâtait de les vomir. Mais les responsables encourageaient les recherches et ne désespéraient pas de découvrir la potion qui les débarrasserait de leurs ennemis intérieurs comme extérieurs. On cite même le projet d'empoisonner l'armée turque, en empoisonnant puits, sources et rivières : mais le projet a été abandonné, parce que irréalisable. Aujourd'hui, on pense que la canterella des Borgia était de l'arsenic, sans doute mélangé à du sucre ou à un autre produit doux. Ils connaissaient les doses qu'il fallait prescrire pour une mort immédiate ou au contraire une mort lente et planifiée.
On pense que le pape Alexandre VI a été victime, lui aussi, de la canterella.
Juste fin pour un empoisonneur ! (à suivre...)


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