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Au tribunal :
Un crime presque parfait (2e partie)
Publié dans Info Soir le 21 - 01 - 2004

Résumé de la 1re partie Mourad fait tout pour cacher à sa mère, qui le pousse à se marier, ses véritables penchants d?homosexuel.
Le jeune homme est prêt à tout pour le bonheur de la vieille Aïcha, qui, éblouie, se met en quête de la future mariée.
De son côté, Mourad fulmine des idées noires. Comment va-t-il annoncer cela à son ami Farès ? Il est si impulsif et fragile à la fois. Comment pourra-t-il lui faire comprendre que si lui, à Alger, n?a aucun mal à mener sa vie comme il l?entend, sans avoir besoin de rendre des comptes à sa famille, lui, en revanche vit en Kabylie, au sein d?une famille très conservatrice ? Il va lui rire au nez, le traiter de lâche, de traître, d?une personne qui ne s?assume pas et enfin, il va le quitter ! Cette perspective lui donne la nausée. Il préfère mourir plutôt que d?être abandonné par quelqu?un qu?il a aimé depuis leur première rencontre, il y a de cela trois ans... Il ne pourra jamais assumer les conséquences d?une rupture, mais comment faire l?aveu, au fin fond de la Kabylie, de son homosexualité à des parents qui ne comprendraient plus rien ? Une mère qui peut décéder d?une crise cardiaque et un père qui, ou le chasserait de la maison, ou le tirerait tel un lapin?
Farès a pour coutume de passer ses week-ends chez son ami, depuis trois ans. Tout le monde le connaît dans la «dachra» et les parents de Mourad se sont toujours montrés accueillants avec ce garçon doux et bien élevé... Depuis trois ans, les parents de Mourad ignorent que dans la chambre à l?étage, bien plus qu?un lien d?innocente amitié unit ces deux hommes qui partagent le même lit...
Ce week-end, il annoncera à son ami qu?il compte épouser une femme ; une «quelconque» femme, juste pour faire taire les mauvaises langues qui jasent du matin au soir. Il va lui dire que pour le bonheur de sa mère, il a décidé de se sacrifier. Ensuite, il va le supplier de ne pas l?abandonner et de poursuivre leur relation comme si de rien n?était.
Mourad se tient la tête et pleure toutes les larmes de son corps... Il ne veut pas perdre son ami et il ne veut pas perdre sa famille... Un choix difficile, mais il pense qu?il a opté pour le bon. Il ne veut pas être la risée du village ni la cause d?un drame familial...
Pourtant, le drame est au bout de cette bouleversante histoire dont une malheureuse jeune femme fera les frais. Elle s?appelle Faïza... Elle est d?une beauté absolument éblouissante et possède un c?ur d?or... Méritait-elle de faire l?objet d?un plan machiavélique ? (à suivre...)


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