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Au coin de la cheminée
L'oiseau d'or (2e partie)
Publié dans Info Soir le 15 - 04 - 2009

Résumé de la 1re partie n Les deux premières épouses – sœurs – du roi, jalouses de leur sœur – sa troisième épouse – remplacent les jumeaux de cette dernière par des chiots...
Un jour que, comme à l'accoutumée, le pêcheur était sorti ramener la pitance de la journée, il sentit un poids énorme peser au bout de sa ligne et il en fut tout heureux.
— Ce poisson va certainement nous tenir plusieurs jours ou bien je vais le vendre au marché. Aussi sa déception fut-elle grande de voir qu'au bout de sa ligne pendait un coffre énorme, que son poids imbibé d'eau rendait encore plus pesant. Il le rejeta dans la mer, mais le coffre revint une deuxième, puis une troisième fois. Le pêcheur, excédé, décida de le ramener avec lui faute de poissons.
— Ma femme peut-être trouvera à s'en servir.
Arrivé chez lui il jeta le coffre à la vieille femme qui fut tout heureuse d'en hériter, car la pauvre chaumière était complètement démunie de mobilier. Elle se mit à frapper sur la serrure jusqu'à ce qu'il s'ouvrît.
Aussitôt une grande lumière en sortit, qui emplit les recoins les plus reculés de la sombre chaumière. Quand les pêcheurs furent revenus de leur éblouissement, ils virent au fond du coffre deux bébés dans les bras l'un de l'autre. C'étaient un garçon et une fille. Les rayons qui illuminaient la chaumière sortaient de leurs fronts. La vieille femme se mit à pousser des youyous de joie.
— C'est Dieu qui nous envoie ces enfants, pour remplacer ceux que nous n'avons jamais eus.
Mais le pêcheur referma le couvercle.
— A deux nous y arrivons déjà à peine... Et nous allons encore nous charger de deux bouches à nourrir ? Je vais rejeter ce coffre à la mer.
— Non, dit la vieille femme ; ces enfants sont encore tout jeunes, ils ne nous coûteront guère. De toute façon, c'est moi qui m'en occuperai.
Le pêcheur se laissa convaincre. Ils appelèrent le garçon Aziz et la fille Aziza et continuèrent à vivre pauvrement du produit de leur pêche, comme ils avaient fait jusque-là. La vieille nourrissait les enfants du lait qu'elle se procurait chez les voisins. A mesure qu'ils grandissaient, il leur fallait plus de nourriture, mais le pêcheur ramenait assez de poissons pour tous ; il espérait en outre que le garçon l'aiderait bientôt. Pour le reste, Aziz et Aziza prenaient les deux vieux pêcheurs pour leurs parents. Quand ils furent grands, ils prirent l'habitude de sortir jouer avec les enfants de leur âge ; ils se rassemblaient sur la place qui était dominée par le palais du roi et, un jour qu'Aziz et Aziza y étaient, ils virent, à la fenêtre d'une des pièces, le prince qui les regardait avec des yeux avides, parce que lui ne pouvait pas sortir jouer avec les autres enfants de la ville. Aziz l'appela de loin :
— Veux-tu jouer avec nous ?
— J'aimerais bien, dit le prince, mais j'ai peur.
— De quoi ? dit Aziz. Il y a une porte derrière le palais, où il n'y a pas de garde. Passe par là. Nous jouerons un peu et, dès que nous aurons fini, tu rentreras.
Le fils du roi finit par se laisser convaincre, tant il avait envie de jouer avec les enfants.
— Nous jouons pour de l'argent, dit-il en arrivant. Combien avez-vous ?
— Nous n'avons qu'un louis, dit Aziz.
— Un louis ? Nous ne jouerons pas beaucoup, car j'aurai vite fait de vous le gagner. (à suivre...)


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