Décision «Nous allons observer un sit-in permanent au siège de la direction générale de la Protection civile à Hydra, à partir du 26 janvier prochain.» C?est ce qu?a déclaré Allal Laffer, représentant de la section syndicale Ugta de la Protection civile, hier, lors d?une conférence de presse, tenue au siège de l?Ugta. Selon le conférencier, c?est là l?ultime recours après un combat de trois ans auquel l?administration générale a fait la sourde oreille. En effet, les syndicalistes ont déjà élaboré, il y a une année, une plate-forme de revendications. «Des séances de travail ont été organisées avec la direction générale pour satisfaire ces demandes. Mais aucun accord n?a été signé. C?étaient des promesses en l?air. De la poudre aux yeux», souligne M. Laffer. Les principales revendications de ces travailleurs sont : le payement des 80 heures supplémentaires par mois que les agents de la Protection civile assurent, la reconnaissance de leur statut particulier vu le danger auquel ils font face dans leur métier et le payement des primes spéciales pour les pilotes, les chauffeurs et les plongeurs. En outre, les travailleurs demandent une augmentation de salaire de 60 % ainsi que le droit à la retraite après 25 ans de service. Ils exigent également une prise en charge médicale, vu les maladies dangereuses, voire psychiatriques auxquelles ils sont exposés. Ce sont donc 25 revendications. «Les deux premières ne sont pas négociables vu leur évidence», notera M. Laffer. «Aucun dialogue ne sera relancé si ces deux points ne sont pas reconnus», ajoutera-t-il. Ces syndicalistes appellent le ministre de l?Intérieur et des Collectivités locales à installer une commission d?arbitrage.