De nombreuses techniques médicales ont été élaborées au cours des siècles. Certaines, comme la phytothérapie (la médecine par les plantes) ou l'acupuncture, sont revenues à la mode, d'autres, qui utilisent des méthodes non conventionnelles, comme le toucher ou le magnétisme, sont aujourd'hui l'objet de controverses. Toutes ces méthodes font partie de ce que l'on appelle aujourd'hui les «médecines non conventionnelles», «les médecines douces» ou encore «les médecines parallèles». Ces dernières années, les partisans de ces médecines emploient également, pour désigner leur art, l'expression de «médecine holistique», c'est-à-dire qui traite les problèmes en fonction de l'environnement dans lequel ils se manifestent. ces médecines se fondent sur une vision du corps humain et de la maladie et chacune tente, par des moyens propres, d'utiliser les forces physiques ou mentales de la première pour lutter contre la seconde. Ainsi, par exemple, l'acupuncture s'appuie sur le principe de l'existence, chez l'homme, d'un influx vital qui circule dans le corps. Quand celui-ci est en bonne santé, la circulation se fait de façon harmonieuse, mais dès que la maladie survient, on assiste à un dysfonctionnement. Le rôle du médecin est de repérer ce flux vital et d'intervenir de façon à rétablir l'équilibre. Dans le cas de l'homéopathie, il s'agit de traiter les maladies en prescrivant, à des doses infinitésimales, des médicaments, pour produire des symptômes analogues à ceux de ces maladies elles-mêmes. la phytothérapie utilise les agents actifs des plantes etc. La médecine conventionnelle voit souvent d'un mauvais œil ces thérapeutiques, mais beaucoup ont montré, dans de nombreux cas, leur efficacité.
