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Etudier ou travailler ?
Publié dans Info Soir le 27 - 05 - 2009

Difficultés n Etudier en France est synonyme de sacrifices, vous dira le commun des étudiants. Outre l'assiduité dont il faut faire preuve à l'université, il est plus que nécessaire de travailler.
«Si tu ne travailles pas, tu ne peux pas rester ici, franchement», relève Samir, 28 ans, qui prépare un mastère en langues étrangères appliquées, à l'université de Lyon. Selon lui, il est impossible de poursuivre ses études sans travailler en parallèle. «Personnellement, je ne connais pas d'étudiants algériens qui ne travaillent pas», affirme-t-il. Toutefois, concilier études et travail n'est pas une mince affaire. Certes, ceux qui travaillent à mi-temps n'éprouvent pas beaucoup de difficultés dans la mesure où ils n'ont pas une charge de travail importante. Mais ceci a des inconvénients aussi : «Quand tu travailles à mi-temps seulement, tu risques d'être dépassé par les événements, car il y a beaucoup de charges à payer : le loyer, l'électricité, l'eau, le gaz, le transport», fait remarquer Samir. C'est pour cette raison que certains se consacrent entièrement au travail, reléguant au second plan les études. C'est le cas notamment des étudiants issus de familles de modeste condition sociale. Avec l'argent qu'ils gagnent, ils font face à leurs dépenses d'une part, et viennent en aide aux leurs, d'autre part. Quant à leurs études, ils les abandonnent le plus souvent. Les plus chanceux parviennent à régulariser leur situation par le biais du mariage, alors que les autres versent dans la clandestinité une fois leur titre de séjour expiré. «Mon meilleur ami se retrouve dans cette situation après avoir abandonné ses études.
A dire vrai, il était venu ici pour travailler et gagner de l'argent, les études étaient son dernier souci.
A présent qu'il est en situation irrégulière ici, il se prépare à partir au Québec où il compte s'installer», raconte Samir. Pour ceux qui sont allés loin dans leurs études, le parcours était semé d'embûches. Avec des programmes chargés, des travaux de recherche demandant du temps et des efforts, et des obligations professionnelles nécessitant sérieux et assiduité, il n'était pas du tout évident pour eux de réussir.
Surtout qu'ils ont, pour la plupart, fait leur cursus scolaire et universitaire en langue arabe. Bref, étudier en France est loin d'être «une sinécure». «Désormais, si tu n'étudies pas sérieusement, tu n'ouvres pas droit au renouvellement de ta carte de séjour, ce qui n'était pas le cas par le passé», conclut Samir.


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