La gent féminine, présente en nombre appréciable à la salle Harcha-Hassan, a assisté au prestigieux succès de l'équipe nationale féminine devant son homologue de la RD Congo sur le score de 27-19 (mi-temps 12-10). Les coéquipières de la gardienne Sehabi Samia, créditée d'une très bonne prestation, ont rendu une copie intéressante notamment lors du premier acte où elles ont creusé un écart allant jusqu'à 5 réalisations grâce à une entame quasi-parfaite.Cependant, les Congolaises ont pu revenir dans la partie profitant des périodes durant lesquelles le Sept algérien a évolué en infériorité numérique. Haffar Imène a été contrainte de laisser ses camardes à deux reprises (expulsion pour deux minutes). Malgré le potentiel énorme de l'adversaire, les Fennecs ont pu rentrer aux vestiaires avec une avance de deux points. La 22e nation lors du dernier Mondial de handball s'en est bien sortie. Solide en défense et réaliste en attaque, Tizi Nabila, meilleure marqueuse de la partie (7 réalisations) a repris de plus belle en seconde partie. Le jeu en contre notamment était d'un niveau encourageant. Un constat peu surprenant sachant que l'Algérie est la troisième meilleure attaque (80 buts) derrière l'Angola et la Tunisie les deux grandissimes favoris du tournoi. Tout comme les premières trente minutes, nos représentantes ont pris le large avec une rigueur tactique à saluer. Mwasesa Mwange, capitaine de la RDC, a beau essayer de sonner la révolte de son équipe. A elle toute seul, la numéro 9 a inscrit 6 réalisations. Pas suffisant, face à la détermination de l'EN plus collective et solidaire. A la fin des 60 minutes de jeu, l'Algérie était devant (27-19) pour le plus grand bonheur des supporters qui ont salué le rendement héroïque d'une équipe qui monte en puissance. Le technicien national Achour Karim n'a pas manqué de relever : «Les filles ont fait preuve de générosité et de courage. Après des débuts difficiles face au Sénégal (27-27 ndlr), elles ont pu redresser la pente et aligner ces deux succès. C'est encourageant pour la suite du parcours.» M. T.
