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Entre Moscou et l'Occident, l'Ukraine se disloque
Crise ukrainienne
Publié dans La Tribune le 01 - 03 - 2014

L'Ukraine est-elle en train de se disloquer ? Les confrontations entre pro russes et pro occidentaux portent à croire que le pays n'est pas loin de la dislocation. Les russophones se sentant frustrés. La révolution à Kiev, ouvertement soutenue par l'Europe, leur fait craindre le pire. Ils entament, à leur tour, leur «révolte» contre les nouveaux «maîtres» au pouvoir en s'appuyant, de leur côté, sur la Russie.
La Crimée se rebiffe et s'oppose au pouvoir issu du mouvement de la rue à Kiev. Viktor Ianoukovitch, réapparu en public, a accusé ouvertement l'Occident de soutenir les «néofascistes» et s'est même étonné du «silence» de Vladimir Poutine. Mais la mécanique centrifuge, libérée par l'incapacité à résoudre la crise entre Ukrainiens, attisée par l'ingérence occidentale, continue son œuvre. Après la révolte contre le président Viktor Ianoukovitch, l'une des premières décisions du «nouveau pouvoir» à Kiev a été d'abolir la loi sur les langues régionales. Exit donc le russe. Décision vécue dans la partie russophone du pays comme l'illustration de ce qui les attend. La nouvelle révolte se met automatiquement en place. Les deux aéroports de la péninsule sont aux mains des russophones en tenue militaire, des blindés se sont déployés sur les routes depuis vendredi. Des brigades populaires ont pris le contrôle du centre-ville à
Sébastopol où stationne la flotte russe de la mer Noire. Moscou n'est certainement pas étrangère à ce qui s'y déroule. Les Russes «parrainent», comme les Occidentaux l'ont fait à Kiev, cette dynamique qui s'est mise en route. Moscou reste dans les formes : il y a eu un accord politique entre Ianoukovitch et l'opposition ukrainienne, le 21 février, il faut le respecter. Or, pour Kiev et les Occidentaux, l'accord est «dépassé» par la révolution. Du coup, les russophones ne s'en tiennent plus à aucun accord. Au Conseil de sécurité, le représentant de la Russie aux Nations unies, Vitali Tchourkine, a déclaré que son pays agissait dans le cadre de ses accords avec Kiev. Barack Obama s'est dit préoccupé par les informations faisant état de mouvements militaires à l'initiative de la Fédération de Russie en Ukraine. La machine de la dislocation n'a objectivement aucune raison pour s'arrêter.
La Crimée a décidé d'avancer le référendum pour plus d'autonomie au 30 mars au lieu du 25 mai. La chambre basse du Parlement russe, la Douma, a demandé hier matin au président Vladimir Poutine de «protéger par tous les moyens» la population de Crimée «contre l'arbitraire et la violence». Poutine a rompu son silence et a demandé au Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) d'approuver le recours à l'armée russe en Ukraine jusqu'à la normalisation de la situation. Dans les temps morts de ce match de la guerre froide, il y a certes un grand perdant. L'Ukraine.
M. S.


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