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Cherche ouvriers agricoles désespérément
La filière tomate industrielle à Annaba en quête d'un nouveau souffle
Publié dans La Tribune le 15 - 07 - 2014


Mohamed Rahmani
«Nous sommes vraiment inquiets pour la récolte, nous craignons que le problème de main-d'œuvre ne se repose encore cette année et que les cultures ne soient pas récoltées à temps», nous confie un agriculteur spécialisé dans la culture de la tomate industrielle à Annaba. Il ajoutera que les conditions climatiques (de fortes chaleurs) conjuguées au fait que cela se passe en plein mois de Ramadhan rendent les choses difficiles et compliquent davantage la situation, si bien que quel que soit le salaire proposé, les ouvriers refusent de travailler.
Contacté, un membre de la Chambre de l'agriculture à Annaba à qui nous avons exposé le problème, nous répondra que les jeunes se sont détournés de l'agriculture et qu'il ne reste que la famille exploitante et les proches pour s'occuper des terres. «La récolte est devenue un vrai casse-tête pour les exploitants, particulièrement ceux de la filière tomate industrielle. Les ouvriers sont introuvables et on pense sérieusement à examiner avec les responsables locaux s'il y a possibilité de recruter des subsahariens sur la base de contrats de travail pour sortir de cette crise de main-d'œuvre qui frappe le secteur. Cependant, il y a une autre possibilité qui consiste en l'acquisition de récolteuses mécaniques et d'équipements adéquats pour permettre cette mécanisation et en finir définitivement avec ce problème», nous a expliqué ce responsable.
Cette crise de main-d'œuvre a porté un coup sérieux aux efforts du ministère de l'Agriculture et au soutien de l'Etat à ce secteur stratégique. En effet, les mesures prises et les soutiens revus à la hausse (15 DA au lieu de 12 DA par kg de tomate fraîche livré à la transformation) pour ressusciter ce secteur sinistré avaient dans un premier temps porté ses fruits. Mais bien vite, les exploitants se retrouveront confrontés au problème d'ouvriers agricoles. Ce manque de main-d'œuvre a même dissuadé certains producteurs qui se sont détournés de la filière pour s'essayer à d'autres cultures, malgré l'important capital expérience qu'ils avaient acquis dans la tomate industrielle.
Ainsi, de 4 000 hectares consacrés à la tomate industrielle en 2011, la surface est passée à 3 000 hectares en 2012, pour dégringoler encore et occuper seulement 1 709 hectares. Pour les premiers mois de 2014, la production n'est que de 700 000 quintaux, ce qui n'est pas fameux par rapport aux années «fastes» où l'on dépassait facilement les 1,2 million de quintaux.
Pour les conserveurs, cette situation représente une véritable menace pour la filière agroalimentaire spécialisée dans la tomate industrielle. «Chaque année les espaces réservés à la culture de la tomate industrielle rétrécissent pour être affectés à d'autres cultures. Ce qui nous désole beaucoup et nous oblige à revoir à la baisse notre production donnant lieu à des licenciements de travailleurs et à l'importation du concentré de tomate. Il faudrait que l'Etat intervienne pour accorder des crédits aux exploitants de sorte qu'ils puissent mécaniser la filière», nous a déclaré un conserveur à Annaba.
M. R.
La production en recul constant
Chute des rendements et rétrécissement de la superficie de culture. Ce sont les deux tares qui collent à la filière tomate industrielle à l'est du pays. Ainsi, après deux semaines de récolte, la campagne de cueillette de tomate industrielle enregistre à Annaba un rendement moyen de 200 quintaux à l'hectare, soit une régression assez marquée par rapport aux dernières campagnes, ont indiqué les services agricoles. Durant les campagnes précédentes, notamment celles de 2010 et de 2011, les rendements moyens avaient atteint plus de 300 quintaux à l'hectare, avec des pics de 800 quintaux/hectare dans certaines exploitations mécanisées. Ce recul s'explique également par la réduction des superficies consacrées à cette culture. Les terres réservées à la tomate industrielle sont aujourd'hui d'une superficie de 2 000 hectares alors qu'elles s'étendaient sur 3 200 hectares au cours des campagnes 2010 et 2011. La tomate industrielle est exploitée dans les communes d'El Eulma, de Chorfa, El Hadjar, Aïn Berda, Berrahal et Kheraza. La filière emploie quelques 350 exploitants.
M. R.


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