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Les clubs algériens ont-ils réellement besoin d'argent ?
L'argent de l'Etat et des sponsors est mal exploité !
Publié dans La Tribune le 10 - 08 - 2014

Certains clubs algériens n'ont vraiment pas besoin d'argent, il est tout simplement mal exploité. Des clubs qui jouent les compétitions africaines, notamment Tunisiens, Congolais et Egyptiens qui ont beaucoup moins d'argent que les Algériens l'exploitent beaucoup mieux et à bon escient, mettant chaque sou là où il faut. Les autres clubs africains moins nantis que les clubs algériens, ont envoyé leurs représentants en demi-finale de la Coupe du Monde des clubs, ont remporté une Champion's League Africaine. Les pouvoirs publics doivent réagir. Il n'est plus permis de verser de l'argent pour payer des salaires astronomiques à des joueurs qui ne présentent aucune qualité justifiant cette rémunération. Comparativement, l'Egypte malgré la suspension de son championnat depuis plus de deux ans, continue à planer sur le football continental tant au niveau de son équipe nationale qu'au niveau des clubs. El Ahly est champion d'Afrique et détenteur de la Super Coupe. Il en est de même pour la Tunisie qui arrive à placer toujours ses clubs dans le dernier carré. Et avec des joueurs locaux ! Parler d'argent en Algérie, sa provenance et sa dépense, c'est bien évidemment un sujet chaud actuellement. L'argent du football algérien fait couler beaucoup d'encre, mais fait également signer beaucoup de chèques. En effet les clubs brassent plusieurs centaines de milliards de dinars de revenus des sponsors et des subventions de l'Etat et d'autres milliards des transactions de joueurs. Alors que font les clubs de tout cet argent? Comment est-il réparti ? Où va cet argent ? La saine et bonne gestion nécessite une organisation professionnelle de nos clubs. À chaque fois que les responsables étatiques émettent des analyses ou font des constats, ils «oublient» souvent de mettre l'accent sur cette façon de gérer l'argent des clubs. Lorsqu'on parle d'un plan de gestion du club et en s'appuyant sur les précédentes déclarations des dirigeants, qui à chaque semaine, dépensent entre 400 à 500 millions (primes de match, hébergement, restauration et transport), ajouter à cela les salaires astronomiques des joueurs, les dépenses de la saison seront de l'ordre de 30 milliards. Maintenant lorsqu'on évalue les recettes, on parle de 7 milliards de Nedjma, les recettes du stade qui sont d'une moyenne de 300 millions par match, ce qui s'élève à prés de 4 milliards avec en plus les 5 milliards des subventions de l'Etat : ce qui vous donnera une ardoise de recettes sur toute l'année estimée à 15 milliards. Des cahiers des charges doivent être établis pour les clubs dits professionnels où la formation doit figurer en priorité, où l'argent versé par le Trésor doit aller exclusivement vers cette catégorie
de jeunes.
Il faut revoir la gestion et la situation économique des clubs
Aujourd'hui, tous les regards sont rivés vers les divers championnats étrangers. Si on veut voir, notre football local retrouver ses lettres de noblesse, il faut revoir la gestion et la situation économique des clubs. Il faut que les sponsors viennent au secours. S'ils viennent, ils pourront bénéficier des abattements fiscaux. Cela est faisable. Et les clubs seront plus forts. Ils pourront conserver leurs meilleurs joueurs pendant quelques années. Les spectateurs viennent au stade pour voir de bons joueurs. S'il n'y a pas de bons joueurs, ils ne viendront pas. Et puis, il faut instaurer des cotisations et des cartes pour les membres, sur toute l'année, pour permettre aux supporters de venir voir les matchs. Le système de sponsoring des clubs est aussi désavantageux pour les plus démunis. C'est l'argument premier des dirigeants lorsqu'on les interroge sur leurs difficultés à concurrencer les grands clubs qui se payent des «grands joueurs» à coût de milliards. Le manque criant de sponsors, qui pèse sur les clubs est trop lourd pour les plus pauvres pour pouvoir s'aligner sur les offres de salaires proposées par les plus riches. Soutenus, adulés, ces clubs grandissent, s'améliorent et attirent les meilleurs joueurs. Les joueurs de renommée internationale ou même en dessous sont chers pour un club pauvre, sans aides ni sponsors. Et puis nos clubs sont trop faibles financièrement. Pour survivre, les dirigeants ont besoin d'aide pour bonifier leurs clubs. L'argent est une partie du problème. En effet, il y en a. Il y a deux types de clubs qui
vendent leurs joueurs. Il y a d'abord les clubs formateurs qui se financent en
formant de bons joueurs et en les vendant. En France il y a plusieurs clubs dans ce cas, il y a Châteauroux, le Havre, Sochaux, Lyon, Nantes, Auxerre et Bastia. Leur stratégie est de gagner de l'argent en prenant des joueurs très jeunes, en les formant à un très bon niveau et après les vendre et cela leur offre une partie conséquente de leur financement. Enfin, il y a une deuxième catégorie de clubs qui sont plus acheteurs. La majorité de nos clubs sont beaucoup plus acheteurs que formateurs. On a vendu plus de joueurs que l'on en a achetés durant ces dernières années. Peut-on dans ce cas parler de manque d'argent ? Enfin, pour relever le niveau du championnat national, il faut de l'argent. Il ne faut pas se cacher la face, le sport de haut niveau est une question d'argent. Il faut donc sponsoriser tous les clubs de Ligue 1 et même 2. Tous ces clubs doivent avoir des sponsors, qui n'ont rien à voir avec les habituelles entreprises, les sponsors majors. On ne peut pas diriger un club avec un budget qui ne peut tenir deux ou trois mois. Il faut d'autres sponsors, auxquels, l'Etat pourrait proposer des abattements fiscaux, comme cela se fait dans beaucoup de pays. Il faut surtout savoir gérer cet argent. Si nos clubs sont financièrement forts, ils peuvent se permettre d'aller chercher de bons joueurs pour percer dans le championnat national et titiller les géants d'Afrique.
Y. B.


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