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Le Sila-2015 inaugurera le prix Assia Djebar
La distinction sera dotée de cinq cent mille dinars
Publié dans La Tribune le 18 - 03 - 2015

L'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (Anep) a annoncé, dans un communiqué, que le «Prix Assia Djebar» sera doté d'une valeur de cinq cent mille dinars algériens.
Le premier lauréat de ce prix, créé en hommage à la romancière algérienne disparue en février dernier, sera désigné au deuxième jour du Sila (Salon international du livre d'Alger), prévu du 27 octobre au 7 novembre 2015. Un jury composé de «personnalités de la scène culturelle est chargé de désigner selon des critères liés aux valeurs esthétiques universelles le meilleur roman de l'année, écrit dans une des langues française, arabe ou tamazight». Ce prix est la première distinction littéraire à porter le nom d'une grande romancière algérienne.
Par ailleurs, le président-directeur général de l'Anep, Ahmed Boucenna, qui avait annoncé jeudi dernier la création du Prix littéraire Assia Djebar, a affirmé à l'APS que les membres du jury avaient été nommés et que le règlement intérieur avait été élaboré. Le site web du prix sera, quant à lui, lancé «incessamment».
Assia Djebar, Fatma Zohra Imalhayène de son vrai nom, est considérée comme un des auteurs les plus célèbres et les plus influents du Maghreb et du monde francophone. Récemment les participants à une rencontre, tenue à Oran en hommage à l'écrivaine algérienne Assia Djebar, ont considéré que l'œuvre de la défunte est «un exemplaire travail de création où la quête de la parole identitaire rejoint le souci de toute recherche d'art».
Fatima Medjat Grine, dans sa communication intitulée «Assia Djebar : inventer une langue entre corps et voix», a souligné que «Assia Djebar a marqué l'histoire de la littérature algérienne et mondiale. Son œuvre est spécifique. C'est une grande voix. Avec sa plume, elle a raconté une histoire connue de tous, omise ou occultée. C'est aussi un demi siècle de parcours, de transcription et de combat».
Salah Negaoui, professeur de littérature hispano-américaine à l'université d'Oran, a estimé qu'Assia Djebar «est une grande Dame. Elle est très admirée pour la noblesse de ses lettres en Amérique latine. Elle appartient à une génération d'écrivains des années 50, comme Mouloud Feraoun, Mohamed Dib,
Mouloud Mammeri et Malek Haddad. Elle est au centre d'un univers culturel où l'on retrouve les traces de l'identité algérienne». Lors de son élection à l'Académie française, Assia Djebar avait répondu au Figaro qui lui avait posé la question : «Vous êtes une femme, d'origine algérienne, de culture musulmane, vous vivez à New York où vous enseignez la francophonie. Quel symbole représentez-vous ?», la réponse avait fusé : «Je ne suis pas un symbole. Ma seule activité consiste à écrire. Chacun de mes livres est un pas vers la compréhension de l'identité maghrébine, et une tentative d'entrer dans la modernité. Comme tous les écrivains, j'utilise ma culture et je rassemble plusieurs imaginaires.»
Mireille Calle-Gruber, écrivaine et spécialiste de littérature contemporaine, avait écrit dans un article où elle rendait hommage à l'écrivaine algérienne : «''Je ne demande rien : seulement qu'ils nous hantent encore, qu'ils nous habitent. Mais dans quelle langue ?'' C'est ainsi qu'Assia Djebar chante la déploration de ses amis assassinés, à Alger, à Oran, en 1993, (...). Comment aujourd'hui trouver les phrases qui la célèbrent à son tour dans la mort, en faisant entendre la voix reviviscente de son écriture et en nous laissant habiter par elle ?»
S. B.


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