La patronne du Parti des travailleurs a également critiqué le projet de code de l'investissement, qui est actuellement en phase de préparation. Selon ses propos, ce texte constitue «une véritable saignée du Trésor public et consacre le recul de l'Etat par rapport aux engagements du président de la République». Pour sa part, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Mokri, a souligné, samedi dernier à Médéa, l'apport décisif de la jeunesse dans l'aboutissement de tout projet de réforme. A l'occasion, M. Mokri a indiqué que «la jeunesse a été, de tout temps, à l'origine des victoires réalisées par nos ancêtres et constitue, à cet égard, une valeur sûre et un gage de réussite pour toute action de réforme», invitant les jeunes «à avoir confiance en leur capacité à provoquer le changement, à prendre l'initiative et à être à l'avant-garde des mouvements de société qui traversent le pays ou pourraient survenir plus tard». Quant au secrétaire général du mouvement El Islah, Filali Ghouchi, il a, lui, relevé la nécessité d'observer la loi et respecter l'Etat de droit pour combattre la corruption. Dans ce sillage, le SG du mouvement d'El Islah a déclaré qu'«il faut respecter les dispositions de la Constitution dans différents domaines». Il a affirmé qu'«il est impératif de faciliter l'octroi d'autorisations pour les activités des partis et les œuvres de bienfaisance». Pour M. Ghouchi, l'édification d'un Etat de droit et civil doit se faire loin des règlements de comptes ou du clientélisme. Par ailleurs, il a estimé que la «concrétisation d'une réconciliation nationale véritable et globale passe par l'examen objectif de tous les dossiers découlant de la tragédie nationale y compris celui des disparus». Abordant la situation économique, M. Ghouchi a considéré qu'il «était impossible de concevoir un développement économique hors hydrocarbures en l'absence de planification et de prospective». Il a recommandé d'associer les experts économiques aux efforts de planification afin de pouvoir réaliser un développement durable. Il a insisté sur la nécessité de préserver les acquis sociaux, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de l'emploi. H. C./APS
