Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, qui a effectué une visite d'inspection, jeudi dernier, de son secteur à Constantine, a instruit ses subordonnés d'ouvrir une enquête imminente sur le fonctionnement de l'hôpital Didouche-Mourad, l'ancien hôpital militaire rétrocédé en 2012 au secteur de la santé, et inauguré le 16 avril dernier par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, qui a effectué une visite d'inspection, jeudi dernier, de son secteur à Constantine, a instruit ses subordonnés d'ouvrir une enquête imminente sur le fonctionnement de l'hôpital Didouche-Mourad, l'ancien hôpital militaire rétrocédé en 2012 au secteur de la santé, et inauguré le 16 avril dernier par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Cette inspection viserait à clarifier les éventuelles causes du gel des cinq blocs opératoires, malgré l'existence de médecins spécialistes. «Une équipe d'inspection se rendra sur les lieux dans les deux prochains jours et des explications seront fournies à cet effet», a certifié le ministre lors d'une conférence de presse qu'il a animée au service de la maternité fraichement livré du CHU Dr Benbadis, en présence du corps médical et des divers médias. Concernant l'informatisation des établissements de santé à travers les wilayas, M. Boudiaf a appelé les DSP à jouer leur rôle sous peine d'être remerciés dans les deux prochains mois. «Dans les six prochains mois, tous les directeurs de la santé publique doivent informatiser leur établissement. Des applications nécessaires seront fournies. Et c'est le ministre de la Santé qui veillera à cette nouvelle fonction», promettra-t-il. Au même chapitre organisationnel, le ministre insistera sur l'externalisation des soins pour alléger les structures mères et rapprocher davantage la santé du citoyen. Pour ce faire, les Epsp se chargeront de cet allègement avec des rotations de spécialistes qui y transitent. Le cas est valable pour la santé à domicile, a-t-il émis. La problématique des transferts des malades inters-wilayas a aussi été abordée par le responsable qui considère inconcevable que «des ambulances munies d'une simple lettre déposent le malade dans les structures mères sans motif valable. Désormais, un compte-rendu sur ces transferts devra être établi par les gestionnaires de la santé à l'échelle locale et transmis à la centrale pour traitement de chaque cas», dira-t-il. Concernant les projets du secteur, M. Boudiaf a inauguré le très contesté service de gynéco-obstétrique et néonatologie «fermé depuis le 28 juillet 2015 pour une réhabilitation initiée en 2014, mais relancée en 2015». La structure est ainsi passée de 120 à 180 lits adultes et 53 lits pour bébés, avec une quatrième salle d'opération. «C'est un acquis, dira M. Boudiaf, puisque la wilaya compte actuellement 500 lits et elle devra conforter ses capacités avec l'ouverture en juillet 2017 de l'extension de la maternité de Sidi Mabrouk, dont le taux d'avancement des travaux est à 75%, avec 75 lits et du Centre PMI à la nouvelle ville Ali-Mendjeli (75 lits), ce qui permettra une couverture optimale.» Le ministre a également inauguré à Djebel Ouahch un Epsp doté de son système informatisé des gestions des polycliniques. N. H.