Les prix du pétrole progressaient, hier, légèrement en cours d'échanges européens, profitant d'achats à bon compte et des déclarations du président russe Vladimir Poutine, qui s'est dit favorable à un gel de la production. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 45,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 38 cents par rapport à la clôture de jeudi. Les prix du pétrole progressaient, hier, légèrement en cours d'échanges européens, profitant d'achats à bon compte et des déclarations du président russe Vladimir Poutine, qui s'est dit favorable à un gel de la production. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 45,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 38 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en octobre gagnait 34 cents à 43,50 dollars. «Les prix du pétrole ont connu une forte chute pour la troisième séance consécutive (jeudi)», le baril de Brent lâchant quelque 3% et celui de WTI environ 4%, relevaient des analystes. Le prix de la référence européenne du brut est même tombé jusqu'à 45,32 dollars le baril jeudi, et celui de son homologue américain jusqu'à 43 dollars, des plus bas en trois semaines. «Il n'y a eu aucune actualité de nature à déclencher la baisse des prix (jeudi). C'est plutôt la distorsion évidente entre les mots et les actions des producteurs de pétrole qui rend les opérateurs du marché de plus en plus sceptiques et les incite à abandonner leurs positions longues», c'est-à-dire acheteuses, expliquaient-ils. A l'approche d'une réunion informelle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) fin septembre à Alger, les grands producteurs de brut, membres ou non de l'Opep, semblent rivaliser d'annonces soufflant le chaud et le froid sur le marché et contribuant largement à la volatilité des cours depuis deux semaines. «Le ministre des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite a par exemple fait part de son optimisme quant au fait que les producteurs seront en mesure de se mettre d'accord sur une position commune concernant la production de pétrole», rappelaient les experts. Mais, précisaient-ils, on a appris dans le même temps que Ryad avait augmenté sa production pour atteindre un record de 10,7 millions de barils par jour (mbj) en août. A son tour, le président russe Vladimir Poutine a jugé, hier, dans un entretien à Bloomberg qu'un accord entre les pays producteurs de pétrole pour geler le niveau de leur offre et soutenir ainsi les prix, serait «une bonne décision», appelant à un «compromis» à moins d'un mois de la réunion informelle de l'Opep à Alger. Si les propos de M. Poutine ont pu servir de prétexte à un timide rebond des cours, surtout alimenté par des achats à bon compte à l'heure où les prix ont perdu près de 9% en une semaine, de nombreux analystes considéraient que les gains allaient rester limités du fait de l'excès d'offre pesant sur le marché et d'un dollar de nouveau en hausse. B. A./Agences