De son temps, Zekrini a-t-il été un bon arbitre ? Il est plus que permis d'en douter à constater la manière avec laquelle il enfonce des portes ouvertes quand est sollicité son avis sur les fautes d'arbitrage qui écument les terrains de football. Encore heureux qu'il ne s'agit là que de rencontres dont les séquences ont l'avantage d'être immortalisées par les caméras de la télévision publiques et parfois de celles privées. De son temps, Zekrini a-t-il été un bon arbitre ? Il est plus que permis d'en douter à constater la manière avec laquelle il enfonce des portes ouvertes quand est sollicité son avis sur les fautes d'arbitrage qui écument les terrains de football. Encore heureux qu'il ne s'agit là que de rencontres dont les séquences ont l'avantage d'être immortalisées par les caméras de la télévision publiques et parfois de celles privées. Lors de la rencontre MCO-NAHD et sur le but d'Ahmed Gasmi, il n'y avait aucune faute et les Sang et Or ont effectivement été spoliés du match nul. Pour l'ancien arbitre, le défenseur oranais aurait été bousculé alors qu'en réalité le juge de ligne avait d'abord sifflé une position de hors-jeu qui ne l'était pas et qu'ensuite il n'y avait aucune charge du nahdiste lequel disputait une balle dans les règles du jeu et à ce niveau d'appréciation, Mouez Bouakaz, le nouveau coach du RC Relizane, a superbement résumé l'action en rappelant que le football est surtout un sport de contact. A la manière avec laquelle sont appréciées ce genre de fautes sur un terrain autant dire que si d'occasion il était donné à un arbitre algérien d'arbitrer une rencontre en Premier League, voire dans l'ordinaire championnat français une rencontre entre deux clubs, ne se distinguera que par d'interminables coups de sifflet. Mais le summum de l'erreur «humaine», superbe raccourci pour détourner la triste réalité du football national, a fait, encore une fois, de la JS Kabylie la victime toute désignée de l'incompétence de quelques uns parmi les arbitres. Necib n'a-t-il alors pas donné en long, en large et de travers, à Moh Hannachi les raisons de confirmer que son équipe est la cible d'une conspiration qui ne dirait pas son nom. Car même s'il a tort, ou raison allez savoir, cela ne saurait être autrement décrypté. Dans le cas des Canaris dont la situation est critique, la faute de l'arbitre de la rencontre amène hélas de l'huile sur le feu dans une crise qui déssert gravement le club concerné et ne sert en aucun cas le football national. Et si la commission de discipline de la LFP est si prompte à se réunir pour tomber à bras raccourcis sur les clubs, les joueurs, les dirigeants et même les publics, va-t-elle faire au moins semblant de prendre en considération l'énorme bourde des deux arbitres des rencontres au cours desquels ont été pénalisés et le NAHD et la JSK. Concluons enfin sur l'expulsion totalement méritée de Rebih, le joueur du CR Belouizdad dont il est difficile de comprendre le scandaleux comportement à la suite d'une faute sifflée contre la formation dont il était le capitaine d'autant plus que la faute en question était incontestable. A. L.