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Un traitement adéquat pour pouvoir l'oublier
A l'occasion de la Journée mondiale de l'asthme
Publié dans La Tribune le 03 - 05 - 2017

L'asthme est une maladie chronique grave que l'on ne sait pas guérir, mais qu'il est possible de contrôler par un bon suivi des prescriptions. Or, les malades ont du mal à être observants, surtout au moment de l'adolescence. C'est pourquoi la Journée mondiale, qui se tient aujourd'hui, leur est destinée.
L'asthme est une maladie chronique grave que l'on ne sait pas guérir, mais qu'il est possible de contrôler par un bon suivi des prescriptions. Or, les malades ont du mal à être observants, surtout au moment de l'adolescence. C'est pourquoi la Journée mondiale, qui se tient aujourd'hui, leur est destinée. Le slogan est simple : la meilleure façon de l'oublier, c'est d'apprendre à le traiter. Les pneumologues rappellent à cette occasion que l'asthme est responsable, chaque année, de près de 1 000 décès et de 60 000 hospitalisations en urgence. En 2014, pratiquement les deux tiers des séjours concernaient des enfants âgés de moins de 15 ans, selon l'Institut national de veille sanitaire.
L'adolescence - qui pour l'Organisation mondiale de la santé dure de l'âge de 10 ans à 19 ans - est une période de transition plus ou moins compliquée selon les jeunes. En dehors de la maturation physique et sexuelle, elle se caractérise entre autres par l'acquisition de l'indépendance sociale et économique ainsi que le développement de l'identité. La cohabitation avec une pathologie grave est souvent compliquée. «En pleine construction, l'adolescent est connu pour être rebelle… Il envoie souvent tout balader et sa maladie avec ! Il la renie, ne prend plus ses médicaments de manière assidue, ignore les recommandations et les conseils de prudence…», regrette le professeur Jocelyne Just, chef de service du centre de l'asthme et des allergies de l'hôpital Trousseau à Paris.
Ce comportement s'explique d'autant plus que, en dehors des crises, l'asthme est une maladie qui se fait oublier. Or le seul moyen d'éviter ces moments particulièrement pénibles et graves est de suivre rigoureusement son traitement. C'est pourquoi les médecins - le pédiatre puis le pneumologue ou le généraliste - doivent s'adapter à leur jeune patient et lui proposer une prise en charge spécifique, à modifier ses prescriptions en fonction des différentes phases de son développement. «L'adolescent change. La relation avec le médecin aussi. On ne peut plus le considérer comme un enfant qu'il n'est plus, mais on ne peut pas le laisser totalement autonome, car il n'est pas encore un adulte. Il faut l'accompagner à se détacher de ses parents, de sa famille, progressivement, pour qu'il prenne son traitement en main. Il faut réussir à le rendre acteur afin qu'il ait envie de dominer sa maladie», souligne Jocelyne Just.
Depuis plusieurs années, il existe des écoles de l'asthme pour aider ces malades à acquérir des connaissances immédiatement applicables dans la vie de tous les jours. Les spécialistes conseillent d'y amener les enfants dès que la maladie est diagnostiquée. Ils soulignent le fait que dès l'âge de 3 ans, des tests respiratoires doivent être effectués au moindre doute. Ensuite, il ne faut pas attendre l'adolescence pour éduquer les patients et leur apprendre à suivre correctement leur traitement de fond. Car même si les corticoïdes sont très efficaces et que de nouveaux traitements ont transformé la qualité de vie des asthmatiques, les exacerbations peuvent toujours être fatales.
A. J.


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