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L'organisation de l'activité des crèches reste à faire
Elles poussent comme des champignons à Aïn Defla
Publié dans La Tribune le 08 - 04 - 2009


De notre correspondant à Aïn Defla
Madani Azzeddine
Aujourd'hui, les femmes travailleuses ayant des enfants en bas âge n'ont qu'un seul choix, qui consiste à les laisser durant leurs heures de travail chez les membres de leurs familles ou au niveau des crèches qui viennent de pousser comme des champignons ces
dernières années. Si ce phénomène est apparu à cause de l'augmentation du nombre des femmes travailleuses, cela a permis à de nombreux citoyens d'investir dans ce créneau qui semble porteur d'autant plus qu'il est récent dans notre société. Cette situation est aussi due au mode de vie vécu par les nouveaux couples, lesquels préfèrent habiter seuls et loin de la famille, un mode qui jadis n'existait pas. L'apparition des crèches est passée par deux étapes au niveau de la wilaya de Aïn Defla. La première étape a été marquée par la mise en service de quelques crèches ici et là. Ces dernières recevaient les enfants d'une seule catégorie, celle des familles aisées, dans la plupart des cas venues des autres wilayas ou affectées pour des raisons de service. Placer ces enfants paraissait au début pour de nombreuses femmes travailleuses une action anormale et toutes les femmes originaires de cette région préféraient laisser leurs enfants dans leurs familles. Avec le temps et après les mutations ayant secoué notre société, cette vision a complètement changé, permettant ainsi l'apparition d'une 2ème étape, celle où les crèches déjà existantes ne pouvaient répondre à la demande des nombreuses femmes travailleuses. Cette situation a permis par la suite de voir de nombreux investissements dans ce domaine et ce, depuis que les prix ont grimpé pour la prise en charge d'un enfant, laquelle comporte, en plus d'un enseignement, la prise en charge sur le plan nourriture. Certes, les prix varient d'un établissement à un autre mais, en général, ils sont difficiles à supporter pour de nombreuses femmes vu leurs salaires et les autres dépenses quotidiennes. Selon Amina, c'est le seul choix qui existe pour elle puisqu'elle habite loin de ses parents et d'ailleurs, elle ne veut pas laisser ses deux enfants chez eux car ils sont âgés. Pour Dalila, fonctionnaire, il est difficile de laisser ses enfants dans ces crèches qui manquent de beaucoup de choses et n'obéissent pas aux normes. D'après elle, il ne faut pas que n'importe qui ouvre une crèches, ces endroits doivent être gérés par des femmes ayant de l'expérience dans l'enseignement leur permettant de s'occuper convenablement des enfants et particulièrement dans cette étape très importante de la vie de l'enfant avant son entrée à l'école. Certes, il y a des efforts déployés par certaines crèches au niveau de cette wilaya. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer les qualités de services offerts à ces jeunes enfants, futurs hommes de demain. Par ailleurs, Fawzia voit que les femmes travailleuses sont obligées de se contenter de ce que leur offrent ces crèches et ce, en l'absence de normes qui définissent leur bon fonctionnent. Concernant leur implantation, on trouve que la plupart d'entre elles sont issues de l'aménagement d'habitations déjà existantes. De plus, elles sont souvent installées dans les quartiers résidentiels où le stationnement des véhicules près des crèches dérange les riverains.Il est à noter que dernièrement des opérations ont été lancées pour la réalisation des crèches au niveau de nombreuses communes de cette wilaya. Dans celle-ci, les entreprises ne donnent aucune importance à la création de leurs propres crèches afin de prendre en charge les enfants des femmes employées. D'autre part, des femmes au foyer se font un peu d'argent en gardant chez elles les enfants en bas âge de leurs voisines. Cette situation est très répandue dans cette wilaya. Kheira, une enseignante qui laisse sa petite fille chez sa voisine, femme au foyer, préfère payer 1 000 DA par mois plutôt que de la placer dans une crèche qui exige plus du double. De plus, pour elle, le nombre des enfants dans les crèches est souvent élevé, rendant difficile de les prendre en charge convenablement en même temps. En somme, la garde des enfants continue de susciter l'intérêt des femmes travailleuses à Aïn Defla, lesquelles cherchent à donner une bonne éducation à leurs enfants et ce, même en payant cher. L'essentiel pour elles est d'arriver à travailler et élever leurs enfants en même temps. En outre, ces femmes demandent que l'activité de ces crèches soit bien contrôlée sur le plan hygiène et normes par les services concernés.


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