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Du théâtre expérimental pour conter les douleurs et l'espoir
La troupe palestinienne Ashtar surprend le public d'El Mouggar
Publié dans La Tribune le 04 - 06 - 2009

Dans le cadre du programme hors compétition du Festival national du théâtre professionnel (FNTP), «Edition El Qods», La troupe palestinienne Ashtar a présenté, mardi dernier à la salle El Mouggar, un spectacle surprenant intitulé le Dernier Dîner en Palestine qui a séduit et interpellé le public sur la situation de la vie quotidienne des Palestiniens.Loin des cadres classiques des pièces aux déclamations lyriques de slogans politiques, la troupe Ashtar, dirigée talentueusement par sa directrice Imane Aoun, comédienne qui été également sur scène, a opté pour une approche esthétique originale où la dérision côtoie le tragique. A travers une succession de scènes puisées dans le quotidien, les comédiens invitent l'assistance à partager les douleurs et la réalité kafkaïenne d'une existence rythmées par les check-points et les atrocités des guerres. Avec un humour cynique, la troupe n'épargne personne, ni les touristes étrangers en quête de sensation fortes, ni les régimes arabes qui donnent des jouets en plastique pour que les Palestiniens puisse se défendre, ni la pseudo aide humanitaire américaine régie par des lobbies qui sont là à distribuer leurs marchandises et leur fameux Coca-Cola pour un peuple criblé de balles et de terreur. La douleur des mères palestiniennes qui sacrifient les aînés pour la cause et qui voient aussi mourir les plus jeunes de faim ou de maladie est un des moments forts de la pièce. La jeune fille palestinienne est également présente à travers ses rêves et ses aspirations, comme toute autre adolescente de son âge : aimer, voyager, être élégante, vivre en Italie, mais qui au final ne rêve que d'une seule chose : pouvoir circuler en toute sécurité dans la Palestine libérée. La révolte des Palestiniens, l'Intifadha des enfants lanceurs de pierres sur des soldats surarmés sont quelques moments forts de la pièce qui a fortement ému le public. Par ailleurs, le conflit des générations sur la perception de la défense de la cause et les luttes fratricides entre Palestiniens sont mis sur le devant de la scène sur un ton où l'absurde de cette situation a un goût d'amertume cynique. Les spectateurs ne sont pas inactifs ; à plusieurs reprises, les comédiens les interpellent et les font même participer à un jeu pour «faire oublier les passages sombres de cette pièce puisque vous êtes venus surtout pour vous distraire». Ils sont conviés à jouer avec les termes de paix et guerre, devenus des notions dont le seul perdant est le peuple qui subit les pires affres de la colonisation. Au fil des tableaux, les
comédiens étendent des pans de tissu aux couleurs du drapeau palestinien. Ainsi, au-delà des larmes, des souffrances, refusant d'être considérés comme de simples victimes ou des marionnettes, les Palestiniens vivent et survivent, créent et interpellent les consciences en un ultime chant d'espoir.
S. A.


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