Nouveau navigateur Web mobile de Mozilla : «Le Fennec» Sur le marché très stratégique des navigateurs Web conçus pour les terminaux mobiles, la fondation Mozilla espère bien marquer des points avec Fennec. Ce logiciel reprend l'architecture interne du célèbre Firefox. Fennec 1.0 passe maintenant en bêta 2 pour la tablette PC Nokia N810, une machine fonctionnant sous Linux et pourvue d'un processeur ARM. Au besoin, des moutures pour Windows, Mac OS X et Linux sont également accessibles. Au menu de cette version, nous trouvons un nouveau thème et la correction de multiples bogues. L'interface utilisateur ainsi que la gestion des modules complémentaires et des téléchargements sont également en progrès. En marge de cette sortie, les développeurs présentent une seconde mouture alpha de la version destinée à Windows Mobile 6. Avec elle, la fondation espère récolter plus de remontées de la part des utilisateurs. Cette mouture alpha reprend toutes les avancées réalisées avec la bêta 2 destinée à Maemo. Elle demeure toutefois moins aboutie et stable que son aînée, quoiqu'en tout point similaire. Le développement de Fennec se poursuit donc sereinement. Une des prochaines grandes étapes sera de faciliter l'accès aux formulaires (une tâche souvent difficile sur des écrans de petite taille), tout en améliorant encore la vitesse de fonctionnement et l'interface utilisateur du logiciel. Mozilla Firefox 3.5 confronté à ses premiers bugs A peine sorti et bientôt corrigé. La Fondation Mozilla annonce qu'elle va très prochainement corriger les bugs qui ont accompagné la sortie de Firefox 3.5 le 30 juin pour Windows, Mac OS et Linux. La mise à jour vers Firefox 3.5.1 est attendue à la mi-juillet. Les dysfonctionnements du nouveau Firefox provoquent notamment des arrêts du navigateur, selon les premières remontées des utilisateurs. Un certain nombre de bugs sont notamment liés au nouveau moteur de JavaScript TraceMonkey qui accélère significativement l'exécution de nombre d'applications en ligne. Les corrections quasi immédiates après la sortie du navigateur (et malgré 3 versions Release Candidate) sont fréquentes chez Mozilla. Le même phénomène avait accompagné la sortie de Firefox 3.0. Une réactivité salutaire de l'éditeur qui semble d'ailleurs être appréciée des utilisateurs. En moins de 48 heures, Firefox 3.5 a séduit plus de 7,7 millions d'internautes, selon le compteur en ligne Worldwide Firefox Download. Facebook envisage de mieux contrôler les données personnelles La société Facebook, basée à Palo Alto en Californie, tente depuis plusieurs semaines de donner les moyens à ses utilisateurs de contrôler les informations qu'ils diffusent. De nouveaux réglages devraient donc être bientôt disponibles affirme-t-on sur la côte Ouest. Afin de rendre plus facile le contrôle des données à caractère personnel, le site explique sur son blog que des options de réglage seront standardisées. Ainsi, une politique adoptée pour un type de contenu le sera pour tout le reste. Plus précisément, une icône représentant un verrou sera présente sur chaque contenu et chacun pourra choisir de ne le diffuser qu'à ses amis, aux amis des amis (voire pour certains groupes seulement), voire encore au Net entier. Désormais, il ne sera donc plus nécessaire de naviguer entre chaque page afin d'autoriser ou non une photo, une vidéo ou un commentaire relatant des exploits parfois peu «professionnels». Facebook promet donc une politique de sécurité plus stable dans la mesure où elle évite les conflits entre utilisateurs «cachés» et ceux ouverts quant à leur contenu. Pourtant, si Facebook tient à soigner certaines règles pour ses utilisateurs, il n'en demeure pas moins que certaines failles existent toujours. Le site FBHive.com rapportait, le 22 juin, avoir découvert une faille majeure du site 2.0. Selon les auteurs, un simple hack permettait d'avoir accès aux informations du profil de tous les utilisateurs, quels que soient les paramètres de confidentialité sélectionnés. La faille est donc désormais corrigée. Elle n'en démontre pas moins les risques que les internautes encourent à fournir des informations sur leur vie privée ou professionnelle. De son côté, Facebook promet de prévenir tout problème en essayant les nouvelles mesures de manière échelonnée. De petits groupes seront d'abord testés puis chaque utilisateur devrait accéder aux modifications d'ici trois semaines. Si tout va bien. Cisco développe une solution bureautique en ligne Cisco va-t-il concurrencer Microsoft sur le marché des suites bureautiques ? Doug Dennerline, vice-président senior de Cisco, a annoncé à Reuters, le mardi 30 juin, que son organisation pourrait développer un service qui permettrait à ses clients des solutions de collaboration WebEx de créer et de partager des documents en ligne. Aucune précision n'a cependant été apportée sur la forme que prendra la solution. Les récents succès des solutions alternatives à Microsoft Office avec OpenOffice.org ou Symphony d'IBM, et surtout les offres de services en ligne proposées par Google (Google Apps), Adobe (Acrobat.com) et même Microsoft (Office Live Workspace) ne sont probablement pas étrangers aux velléités de Cisco en la matière. Si le nouveau service évoqué par Doug Dennerline est encore très abstrait, Cisco ne veut cependant pas entrer dans un modèle classique de SAAS (Software as a service) tel que celui de Salesforce.com, le leader du secteur d'un marché qui devrait atteindre les 6,5 milliards de dollars cette année selon Gartner. L'annonce de Cisco n'est qu'à moitié surprenante. Après avoir investi le marché du réseau avec son cœur de métier, le développement des routeurs et commutateurs, Cisco s'est diversifié, notamment dans le domaine de la collaboration en ligne (WebEx) et de la vidéoconférence (TelePresence). Plus récemment, le constructeur a présenté une solution d'infrastructure à la demande avec Unified Computing System. L'arrivée d'une solution bureautique en ligne (ou son équivalent) n'est donc qu'une suite logique dans le développement des offres de services adressés aux entreprises et qui permettrait à Cisco d'offrir une solution tout-en-un à ses clients. Système de stockage réseau de 24 To conçu pour les PME Avec la gamme ReadyNAS 3200, Netgear monte en gamme. Ce système de stockage réseau (NAS pour Network Attached Storage) propose ainsi 12 baies pour des disques durs 3,5 pouces extractibles à chaud, dans un unique rack au format 2U. La capacité brute des ReadyNAS 3200 pourra ainsi atteindre les 24 To (avec des volumes de 2 To). Voilà de quoi satisfaire les besoins des PME. «Avec les ReadyNAS 3 200, nous étendons les performances et la capacité des modèles ''rackables" dans notre gamme de systèmes de stockage ReadyNAS, en nous ouvrant à une nouvelle catégorie de PME», déclare Frédéric Dubois, country manager de Netgear France. «Grâce à sa simplicité d'utilisation et à son excellent rapport coût/performance, notre nouvelle gamme est très bien positionnée face à d'autres systèmes “rackables” déjà existants sur le marché.» Ce produit est architecturé autour d'un processeur Intel multicœur (dont le type n'est pas précisé) et de 4 Go de mémoire vive à correction d'erreur. Deux ports Ethernet Gigabit sont présents. Tolérance de panne et répartition de charge sont au menu. Le tout est piloté par le système d'exploitation RAIDiator de la firme, basé sur Linux. Il apporte un large ensemble de fonctions : partage de fichiers et d'imprimantes, support RAID avancé, système de sauvegarde, configuration du NAS en tant que cible iSCSI, etc. La présence de deux ports USB 2.0 permettra de connecter des imprimantes (qui seront partagées sur le réseau), des disques externes ou le système de contrôle d'un onduleur. Les ReadyNAS 3200 seront disponibles en septembre, en trois moutures de 6 To, 12 To et 24 To. Entretien de PC : de plus en plus cher Les entreprises qui reportent à plus tard le renouvellement de leur parc informatique pour des raisons budgétaires feraient bien d'y réfléchir à deux fois. C'est, du moins, le message d'Intel qui rapporte une étude du cabinet Techaisle conduite en février et mars 2009 auprès d'entreprises de toutes tailles dans plusieurs pays (dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, l'Italie, le Brésil, l'Inde et l'Australie). Cette étude met en évidence les coûts de maintenance plus élevés sur une machine vieillissante qu'avec une machine neuve particulièrement sur le marché des PME. Selon l'étude, un PC de plus de 3 ans est sujet à une augmentation des failles de sécurité de 58%. En cas d'infection virale, le temps de nettoyage de la machine est 23% plus long qu'avec un PC récent, pour les desktop et 22% pour les portables. Les failles de sécurité en augmentation ne sont pas la seule cause de l'augmentation des coûts d'entretien dans les trois premières années. Ainsi, 33% des «vieux» PC enregistrent des défaillances de disque dur contre 8% (tout de même !) avec les machines neuves. Les cartes mères sont pour 14% des plus anciennes victimes d'avaries contre 4% chez les plus récentes. 26% des cartes réseaux ne communiqueraient plus grand-chose passé l'âge de raison contre 6% pour les plus jeunes. Enfin, les alimentations sont 49% à rendre l'âme parmi les plus de 3 ans contre 11% avant ce terme. Au final, les dépenses nécessaires à la maintenance annuelle d'un ordinateur de plus de trois ans oscilleraient autour de 545 dollars annuels par unité pour les petites entreprises et 709 dollars pour les structures de taille moyenne. Soit jusqu'à 1,3 fois les frais similaires liés à un PC de moins de trois ans.
