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Constantine est dans l'incapacité d'accueillir des spectacles
En l'absence de structures normatives
Publié dans La Tribune le 15 - 10 - 2009

De notre correspondant à Constantine
A. Lemili
S'il y a une ville qui n'est pas en situation de reprocher aux autorités centrales en charge de la culture de ne pas réfléchir à décentraliser en sa faveur les activités artistiques et culturelles, c'est sans doute Constantine.
A moins que les spectacles proposés soient des spectacles de rue, et encore à y réfléchir même une telle éventualité n'est pas possible ou ne le serait finalement que durant l'été. Or, durant la période estivale, les artistes de rue préfèrent,
même si c'est leur mission, donner des spectacles plutôt sur un front de mer. Cela permet, côté champ et côté contre-champ, à tout le monde de joindre l'utile à l'agréable Explication alors ? Constantine dispose d'un théâtre. Il est flambant neuf depuis sa dernière restauration et doit le rester, ne serait-ce que pour amortir les onze milliards dépensés pour le réhabiliter.
Et puis, il a une réputation à préserver. Tout le monde s'accorde à dire qu'il est la réplique en format réduit de la Scala de Milan et une telle réputation c'est un peu comme les ferrets de la reine, cela s'entretient et se protège. Donc, deux ou trois représentations par année, un festival de jazz et, à l'occasion, le retour du Festival du malouf, devraient amplement suffire à lui faire mériter son repos pour le reste du temps. Il existe, toutefois, les salles de cinéma, la maison et le palais de la Culture. Alors, Constantine a bien le droit de recevoir des spectacles qui ne stationnent étrangement qu'à la hauteur de la capitale et s'il leur arrive de vadrouiller, «mouillent» plutôt à Oran et, parfois, à Annaba ou à Béjaïa. Sauf que si la ville des sciences, du savoir, des arts, de la culture, de l'art culinaire, du malouf, des aïssaouas, des ponts, etc. etc. dispose effectivement de cinq salles de cinéma, aucune d'elles n'est opérationnelle aussi bien pour l'activité cinématographique que pour accueillir un autre type de spectacle. S'agissant de cinéma, ces salles ne sont plus dotées de cabine de projection et, quand il en existe, l'équipement s'il n'est pas hors d'usage, est tout simplement frappé d'obsolescence.
A tout seigneur tout honneur, la salle de répertoire de la Cinémathèque n'a pas d'appareil de projection depuis six ans. Le cinéma le Royal est
désaffecté, la deuxième salle de répertoire de la Cinémathèque est calcinée depuis 12 ans, le Versailles quel que soit l'investissement qui y serait effectué ne retrouvera plus jamais son apparence. Il en est de même pour l'Olympia. Quant à l'ABC, pour laquelle l'Assemblée populaire communale n'arrive toujours pas à se dépêtrer de l'imbroglio judiciaire qui l'oppose au gérant, elle a été débarrassée des centaines de sièges de la partie orchestre.
Le gérant aujourd'hui décédé, les procédures doivent être renouvelées dorénavant contre les ayants droit. De son vivant, le gérant avait décidé d'y installer des tables et en a fait une salle des fêtes. Vraisemblablement, l'affaire est repartie pour une autre quinzaine d'autres années de… suspense. La maison de la Culture Mohamed Laïd El Khalifa tombe en ruine et représente un réel danger pour les 600 spectateurs qu'elle avait pour habitude d'accueillir. D'abord, en l'absence d'issue de secours et, ensuite, une installation électrique totalement usée et à l'origine de nombreux courts-circuits. Egalement un parc de sièges à moitié édenté en plus d'un équipement cinématographique partiellement désossé. Enfin, le palais de la Culture pour des raisons d'acoustique, d'éclairage peu adapté aux spectacles et également une cabine de projection désossée, ne peut qu'abriter des séminaires et des rencontres organisés par l'administration ou les prestataires privés.
Et c'est d'ailleurs le créneau définitivement choisi par ses responsables parce qu'il est financièrement «juteux» et surtout de tout repos.
Il faudrait ajouter à tout ce sombre tableau l'intérim que connaît la direction de la culture et la boucle sera ainsi bouclée.
Pour quelle raison, alors, faire un quelconque procès d'intention aux responsables centraux de la culture, notamment celui de ne pas décentraliser les activités sus-évoquées au profit d'une ville dont les lampions s'éteignent à partir de 18 heures ? Le seul procès qui pourrait être fait à ces mêmes responsables est certainement de justifier l'ignorance sciemment entretenue de toute cette situation.


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