Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), M. Mohamed Raouraoua, a appelé samedi dernier au Caire les médias égyptiens et algériens à faire preuve de fair-play lors du match Egypte-Algérie du 14 novembre prochain, pour le compte des qualifications combinées du Mondial et de la CAN 2010. Dans une déclaration à l'APS, il a indiqué avoir examiné avec son homologue égyptien, Samir Zaher, et avec le président du Conseil national égyptien du sport, Hassen Saqr, les voies et moyens pour permettre à la rencontre de se dérouler, malgré son importance, dans le meilleur esprit sportif et au-dessus de tout chauvinisme. M. Raouraoua qui séjourne en Egypte pour préparer la rencontre du 14 novembre a souligné que les membres de la FAF ont examiné avec leurs homologues égyptiens les conditions de préparation de la sélection nationale en termes de moyens de transport, d'hébergement et d'entraînement. Les responsables de la fédération égyptienne se sont engagés à assurer à la délégation algérienne le meilleur accueil selon le principe de réciprocité, a encore dit M. Raouraoua. Concernant le quota de billets qui sera réservé aux supporters algériens, le président de la FAF a indiqué que les deux parties ont convenu de réserver un carré aux supporters algériens qui seront dotés de billets de couleur différente, précisant que le nombre de billets n'a pas été encore décidé tout comme le stade qui abritera la rencontre. A une question sur les propos du président de la Fédération internationale de football (FIFA), Joseph Blatter, qui s'est dit confiant quant aux capacités de l'arbitrage africain, M. Raouraoua a affirmé être du même avis, rejetant les rumeurs selon lesquelles l'Algérie aurait sollicité un arbitrage européen pour officier lors de la rencontre entre les Verts et les Pharaons. «Comment pourrais-je faire appel à un arbitrage hors continent alors que je suis membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF)», s'est il interrogé. Présent à la réunion, l'ambassadeur d'Algérie au Caire, M. Abdelkader Hadjar, a rappelé, de son côté : «Les deux pays ont des intérêts et des liens historiques communs qui ne pourraient être altérées par une quelconque campagne de presse.» Il a appelé les journalistes à ne pas sortir du fait sportif.
