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La mairie sera-t-elle un jour au service du citoyen ?
Des files d'attente interminables pour de simples documents d'état civil
Publié dans La Tribune le 18 - 11 - 2009

De notre correspondant à Oran
Samir Ould Ali
Comment être satisfait d'une mairie lorsque, pour simplement obtenir des actes de naissance originaux, il faut faire la chaîne pendant une demi-heure, effectuer sa demande et revenir une semaine plus tard ? Cela, au meilleur des cas parce qu'il est très fréquent que l'attente au milieu de la queue dépasse les 30 minutes, que les documents ne soient pas prêts en une semaine et qu'une fois les précieux imprimés obtenus, on s'aperçoive que des erreurs ont été
commises par les employés de l'état civil. «Il m'est déjà arrivé de revenir plusieurs fois pour récupérer mes actes de naissance et qu'on me réponde qu'ils n'étaient pas prêts. C'est très pénible pour les nerfs mais, que voulez-vous, nos administrations sont ainsi faites. Ou alors, vous avez toujours la possibilité
de payer 200 dinars à quelque employé corrompu et vous aurez entière satisfaction», confie un jeune entrepreneur que la fréquentation assidue des différentes administrations a débarrassé de ses dernières illusions. «Je n'ai plus besoin de faire la queue pour quoi que ce soit. Je préfère recourir aux services d'amis, au pire donner un ou deux billets, régler mes affaires et repartir vite fait.»
Pourtant, des mesures censées «faciliter la vie» au citoyen ont été prises par de nombreuses mairies qui ont multiplié les bureaux, accroché des panneaux, installé le bureau d'accueil et de renseignements… Mais au lieu d'améliorer la situation, beaucoup de ces mesures l'ont davantage compliquée : il faut, par exemple, passer par deux et trois agents pour obtenir ces documents. L'un remplit le formulaire, un autre signe et date et le dernier (généralement assis à l'autre bout de la mairie ou dans un bureau invisible) légalise. «Moi, cela fera bientôt une année que j'attends de récupérer mon passeport pour lequel j'ai déposé le dossier dans cette mairie [dans le quartier de Gambetta, ndlr]. Croyez-le ou non mais, à la longue, j'ai fini par abandonner.»
Des situations similaires, plus ou moins aberrantes, les citoyens oranais en vivent chaque jour des dizaines et des dizaines alors que la réglementation
régissant la relation entre administration et administrés, tout autant que les assurances officielles sont claires sur le fait que «les besoins des citoyens doivent être satisfaits avec tous les moyens mis à la disposition de l'administration». Pour l'exemple, la réglementation en question stipule que c'est à l'administration de procéder à toutes les démarches que nécessite l'établissement d'un quelconque document officiel.
Par conséquent, il n'y a pas lieu de demander à l'administré d'aller légaliser sa fiche familiale au bureau d'en face puisque l'acte incombe à l'agent même qui a établi le document. «Ce sont le laisser-aller, l'absence de contrôle et le laxisme qui ont mené les mairies à cette situation, confient des agents sous
le sceau de l'anonymat. Ce que l'on voit dans nos bureaux, les situations auxquelles il nous est arrivé d'assister sont hallucinantes. Pas étonnant que la satisfaction du citoyen n'entre, en vérité, même pas en ligne de compte.» Ailleurs, dans les pays où la satisfaction du citoyen est sacrée, certaines démarches administratives s'accomplissent même via Internet, sans qu'il soit besoin de «déranger» l'administré. «Nous y arriverons peut-être un jour. Mais pour le moment, il faudra combattre la corruption et la médiocrité», espère un délégué de secteur urbain.


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