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Les blouses blanches partagées, la population inquiète
Les spécialistes n'ont pas encore livré d'indices sur le vaccin
Publié dans La Tribune le 10 - 01 - 2010

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Le remède contre le virus H1N1 est entreposé en milieu sanitaire. Par contre, il n'y a pas bousculade au niveau des centres hospitaliers ! La thérapie finale tarde à convaincre malgré la tenue de plusieurs colloques sur la grippe porcine et notamment sur les moyens de lutte contre sa propagation. Aussi, l'appel lancé par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, qui a étrenné le lot de vaccins destinés à l'Algérie en se faisant vacciner, ne semble pas harmoniser l'appréciation des professeurs et médecins sur les effets secondaires de l'immunisation. De fait, le corps médical esquive la vaccination et la population polémique sur l'efficacité sans danger du vaccin importé. On a l'impression que le virus de la grippe porcine ne sévit plus, et pourtant, le danger est bien présent avec les communiqués «alarmants» qui tombent en provenance du ministère de la Santé. «Il faut savoir une
chose : la grippe porcine qui tue le vaccin», lâche le directeur de la santé et de la population de Constantine qui appelle les médecins à faire preuve de professionnalisme afin de ne pas partager, voire mettre en doute, l'opinion publique sur le traitement. Cette réticence étant perceptible dans la structure mère, à savoir le CHU Benbadis. «La majorité des médecins ont tourné le dos à l'inoculation. Comment veux-tu que je sois plus scientifique que les blouses
blanches ?» s'interroge une femme relevant du personnel activant dans un service au CHU, avant d'ajouter : «Vous savez, même s'il est obligatoire, je ne le ferai pas… Dieu peut nous prémunir contre ce virus douteux largué sur terre…» Cette interprétation est relayée même par quelques médecins que l'on a accostés : «Pour le moment, je ne me suis pas encore décidé si je devais me faire vacciner ou pas.» La campagne de vaccination au niveau du CHU aura touché jusqu'ici trois services, à savoir la médecine interne, l'infectieux, et la réanimation. Plus de 4 000 doses ont été mises à la disposition de la structure, soit une couverture maximale. Toutefois l'opération qui se déroule par tranche devrait s'élargir au niveau des laboratoires d'analyses et autres services. Pour
l'heure, selon des informations recueillies sur place, le corps médical reste partagé, notamment avec ce décès suspect du médecin de Sétif ayant trouvé la mort après s'être vaccinée. En dépit des garanties de la tutelle, la peur reste de taille. Et cette appréhension est encore «confortée» si l'on met en relief le recul dans les dispositifs de sensibilisation brandis tout au début de l'épidémie. De fait, si l'on excepte les affiches placardées à l'entrée des principaux lieux publics et les communications sommaires destinées au monde scolaire, il y a de quoi s'interroger sur ce recul qui n'augure rien de bon quant à une éventuelle résurrection du H1N1, pour le moment en «hibernation» à Constantine, depuis qu'il a causé la mort de quatre personnes le mois dernier. Questionnés sur le vaccin, quelques parents d'élèves ne savent plus où donner de la tête. D'un côté, ils rejettent catégoriquement que leurs enfants soient vaccinés bien que la campagne ne soit pas obligatoire, et, de l'autre, ils espèrent des assurances palpables pour entériner l'action. «Franchement, on ne comprend plus rien avec cette polémique sur le vaccin importé. Quand les spécialistes hésitent à s'immuniser, comment peut–on céder le bras aveuglement ?» commente, confus, un parent d'élève. Par ailleurs, signalons que les établissements de santé répartis à travers la wilaya n'ont pas vu tout leur effectif vacciné. Et le début de la campagne en faveur des femmes enceintes vient encore confirmer le gel de l'opération. «Elle ne fait que commencer. On n'a pas encore arrêté un taux exhaustif sur les femmes enceintes qui se sont présentées au niveau des structures de la santé», avance un responsable indiquant que tous les moyens humains et matériels sont disponibles en dépit de la grève qui sévit dans le secteur depuis plusieurs jours. Pour convaincre cette frange porteuse de fœtus, des spécialistes avertissent sur le danger encouru en cas d'apparition de syndrome grippal. «La femme enceinte est plus qu'exposée en cas de contamination par le virus.
Des complications sont graves sur la santé de la mère et de son bébé», avisent-ils. Du moins, l'espoir de voir le risque de pandémie se réduire au terme d'une vaccination partielle s'est hypothéqué avec ce gel vis-à-vis du vaccin. «Le médicament étant fabriqué par des géants de la pharmaceutique, on se demande comment on pourrait douter de son efficacité. Mieux, sur quelle base suggère-t-on ses anomalies ?» analyse un médecin. En somme, la psychose persiste et ce sera du ressort de la tutelle de casser cette chaîne de suspicion en toute objectivité.


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