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Une juge décide le maintien du gouverneur de la Banque centrale dans ses fonctions
Crise institutionnelle argentine
Publié dans La Tribune le 13 - 01 - 2010

La crise institutionnelle argentine déclenchée par la présidente Cristina Kirchner en limogeant le gouverneur de la Banque centrale, Martin Redrado, est devenue depuis cinq jours un vrai feuilleton. Cette crise, qui met en ébullition les trois pouvoirs de l'Etat, a éclaté depuis que la Présidente a réclamé la démission de M. Redrado qui a tardé à mettre à la disposition de l'Exécutif 6,5 milliards de dollars prélevés sur les réserves pour payer la dette en 2010.
Pour faire face à des échéances de dette extérieure de 15 milliards de dollars en 2010, le ministre de l'Economie, Amado Boudou, avait inauguré, en décembre 2009, le «Fonds bicentenaire pour la réduction de la dette et la stabilité». Il se voyait alors habilité par décret présidentiel à réclamer 15 milliards de dollars à la Banque centrale. Les réserves de devises de 48 milliards de dollars, accumulées grâce aux cours élevés des matières premières, devaient permettre d'empêcher toute crise jusqu'à la prochaine élection présidentielle, en principe en octobre 2011. Mercredi dernier, la Présidence a annoncé qu'il a été demandé à M. Redrado de démissionner. M. Fernandez et le ministre de l'Economie, Amado Boudou, confirment. C'était sans compter sur l'avis du principal intéressé, qui refuse de partir. Au gouvernement, c'est la panique : personne n'avait envisagé un tel cas de figure. Le lendemain, le chef de la Banque centrale se rend à son travail comme à son habitude. Il se permet même quelques déclarations à la presse, assurant qu'il continuera de garantir la stabilité financière. Furieuse, Mme Kirchner redouble la mise : elle bat le rappel de tous ses ministres qui sont en vacances. Ils vont signer un décret, en Conseil des ministres au complet, limogeant M. Redrado.
Le chef de la Banque centrale, proche de l'ancien président Carlos Menem, reste chez lui vendredi matin, mais il ne démissionne pas et interpose un recours devant la justice. C'est alors qu'entre en action le vice-président Julio Cobos, qui s'était déjà opposé à Mme Kirchner lors de la longue crise des agriculteurs en 2008 et qui fait figure de traître dans les cercles du pouvoir. Il suspend ses vacances et regagne son bureau du Sénat où il entame des consultations avec les chefs de l'opposition, convaincus que Mme Kirchner a violé l'indépendance de la Banque centrale et la Constitution en ne consultant pas le Congrès. M. Fernandez demande immédiatement la démission de M. Cobos, tandis que Nestor Kirchner (2003-2007), ex-président et mari de la Présidente, l'accuse d'être derrière «une conspiration permanente». La situation est devenue plus que kafkaïenne à la banque. Le vice-président, Miguel Angel Pesce, prend la présidence et donne l'ordre à quelques fonctionnaires d'ouvrir un compte pour déposer les 6,5 milliards de dollars.
Ceux qui refusent sont limogés. En milieu d'après-midi, le compte est ouvert mais le transfert de fonds n'a pas encore été fait. Quelques instants plus tard, la juge Sarmiento rétablit dans ses fonctions M. Redrado, qui arrive dans la foulée à la banque et déclare devant les caméras que «justice a été faite». Une juge a prononcé hier le maintien dans ses fonctions du gouverneur de la Banque centrale argentine, confirmant sa précédente décision de le rétablir provisoirement dans ses fonctions après son limogeage par décret par la présidente Cristina Kirchner, ont rapporté des agences de presse citant une source judiciaire. La juge a estimé qu'il n'y avait pas lieu de se prononcer en urgence sur ce dossier. La décision sur le fond de l'appel interjeté par le gouvernement, qui reproche à
M. Redrado d'avoir tardé à libérer des réserves pour payer la dette qui arrive à échéance en 2010, est ainsi reportée et sera prise dans les délais habituels.
La juge avait aussi suspendu un autre décret présidentiel autorisant l'utilisation de 6,5 milliards de dollars de réserves de la Banque centrale pour régler la moitié de la dette arrivant à échéance en 2010.
G. H.


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