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Le rire contre les vicissitudes de la vie
La pièce Kadem el Gheidh du mouvement théâtral de Koléa à la salle El Mouggar
Publié dans La Tribune le 31 - 01 - 2010

Parfois, il suffit d'un rien d'humour, d'une dose d'ironie pour atténuer toutes les amertumes et les aigreurs de la vie. Rire de la corruption, de la bureaucratie et de la trahison, si ça ne les abolit pas, aide cependant à endurer leurs maux. C'est cette philosophie que la troupe du Mouvement théâtral de Koléa a essayé de développer dans sa dernière production, Kadem el gheidh. Mise en scène par Youcef Taouinet, cette pièce a été présentée vendredi dernier
à la salle El Mouggar, qui inaugure la section théâtre de l'Office national de la culture et de l'information.Contre toute attente, le public était au rendez-vous, en grand nombre. Il faut croire qu'après le match de l'équipe nationale de la veille et la pression qu'il a engendrée, les gens avaient besoin d'une soupape de soulagement pour décompresser et évacuer toute cette pression. Extinction des lumières, la pièce démarre en musique, c'est la fête chez Kadem qui célèbre l'obtention de son diplôme. Après cinq années de dur labeur, il a enfin décroché le passe qui lui permettra d'accéder au monde du travail et à la vie active. Mais l'avenir en décidera autrement. Réalisateur et chorégraphe, Kadem n'a pas les atouts gagnants. On ne fait pas carrière avec ces aptitudes dans un pays où la culture et les arts sont eux-mêmes dans le besoin. Cependant, bourré de cet optimisme du frais émoulu, il décide d'aller demander la main de sa dulcinée dont il est amoureux depuis sa tendre enfance. Ce sera sa première tuile. Les parents de la fille l'éconduisent. Normal, il est chômeur. Et c'est Makhdouaa, un aigrefin toujours à l'affût d'une victime, qui a révélé aux parents de la fille la situation sociale de Kadem en lequel il voit le pigeon à plumer. Mais le jeune diplômé n'abdique pas. Il décide de se trouver du travail. Makhdouaa qui s'occupe du recrutement au sein d'une entreprise, brise ce rêve. Kadem décide de recourir au marché informel et installe un petit commerce de tabac. Makhdouaa revient à la charge. Prétendant l'aider, il lui propose de revendre du cannabis, s'il veut réellement amasser de l'argent. Il lui en procure même, mais après avoir alerté les autorités. Kadem se fait prendre et finit en prison. Dans sa cellule, il recevra la visite de l'escroc qui lui propose de lui payer un avocat, mais il devra lui céder sa maison. Le jeune prisonnier rejette l'offre. Makhdouaa n'abandonne pas et décide d'aller voir les parents de Kadem. Profitant de leur analphabétisme, il leur fera signer un désistement et les chassera de leur maison. Les années passent et Kadem, bénéficiant de la grâce présidentielle, recouvre sa liberté. Mais elle aura un goût amer quand il découvrira le complot de Makhdouaa, complot qui coûtera la vie à ses parents, morts de chagrin. Orphelin, sans travail et sans espoir, Kadem rend une dernière visite à sa belle. Là, une autre tuile l'attend. Elle s'est fiancée avec Makhdouaa. Ayant tout perdu, Kadem décide d'en finir avec la vie. Makhdouaa ressurgit et lui demande une dîme pour pouvoir se pendre à un arbre qui lui appartient. Tout semble aller de travers. Mais l'homme lige de Makhdouaa changera le cours des événements en tuant son maître qui a commis l'erreur de l'escroquer. Agonisant, Makhdouaa implorera le pardon de Kadem après lui avoir révélé qu'il est la victime expiatoire d'une vendetta dont l'origine remonte à la guerre de libération, quand le grand-père de Kadem a tué le père de Makhdouaa qui était un traître. Kadem sait tout mais n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi c'est lui qui paye. «Je ne veux que vivre décemment. Pourquoi moi?» demandera-t-il.Le final de la pièce sera évidement sur une note de joie et d'espoir, un happy end en somme. Mis à part les séquences de danses un peu lourdes et les interludes musicaux, le texte est chargé de bon sens. Les répliques sont ponctuées de piques et de dénonciations. Quant au décor, il est épuré : une table multifonctionnelle qui tantôt deviendra cellule de prison, tantôt porte, brancard ou chaise. On saluera également l'interprétation des comédiens qui se sont distingués par une spontanéité de bon aloi.
W. S.


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