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Au service du drapeau
à l'exemple des Verts, sollicitons nos compétences établies à l'étranger
Publié dans La Tribune le 06 - 02 - 2010

C'est l'intelligence qui gouverne le monde. La gestion d'une entité politique, économique ou sociale est tributaire du niveau de compétence de ses dirigeants. Ce qu'on appelle l'art de gouverner. Pour cela, le savoir-faire, l'ingéniosité et l'imagination sont des facteurs déterminants pour administrer. Grâce à la démocratisation de l'enseignement et de l'éducation, la technique devient à la portée de tous (jusqu'à un certain niveau), la différence entre les entités dépend de la qualité de la matière grise mise à contribution.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Etats se livrent à une véritable chasse aux savants. Peu importe l'origine de ces derniers, l'essentiel reste leurs apports dans l'évolution du pays «acquéreur» de ces compétences. Sans complexe. Un des aspects de l'apport de ces compétences est sans conteste l'intégration de certains joueurs professionnels issus des centres de formation européens à l'équipe nationale de football. En plus de la contribution indéniable en matière d'évolution qualitative du jeu, les Ziani, Meghni, Yebda et autres ont prouvé et avec force leur attachement à l'entité Algérie. Plus encore, ils sont devenus les représentants dignes et approuvés des couleurs nationales sur la scène mondiale. Pourtant beaucoup d'entre les Verts ne sont pas nés en Algérie. Certains n'y avaient même jamais mis les pieds auparavant. Mais ils ont crié haut et fort leur appartenance à ce peuple. Comment cela a-t-il pu arriver ? Il faut savoir que, depuis des décennies déjà, l'équipe nationale de football fait appel aux joueurs d'origine algérienne qui évoluent dans les championnats professionnels étrangers, alors pourquoi leur apport a-t-il été plus ressenti cette année ? La réponse est simple. La Fédération algérienne de football (FAF) a mis tous les moyens humains et matériels à la disposition de cette équipe. Il faut voir comment les Verts sont choyés. Plus de problèmes de soins, de primes ou de rémunération. Les conditions de travail et d'évolution sont bien meilleures que pour les teams précédents. Et le résultat est connu. Aujourd'hui que le sport roi a donné l'exemple, aux responsables maintenant de transposer le «modèle» de réussite aux autres secteurs et disciplines.
Selon les chiffres donnés par la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) fin 2009, il y aurait 100 000 cadres algériens établis à l'étranger, dont 1 500 chercheurs et experts dans leurs domaines. La réalité doit dépasser de loin ces statistiques. Rapatrier ces compétences est un nouveau challenge lancé par les pouvoirs publics. Les appels se font de plus en plus insistants. Le président de la République, dans un message lu par son secrétaire général en juillet 2009, disait ceci : «Nous souhaitons que l'Algérie puisse tirer profit des compétences dans les domaines de la recherche scientifique, de l'expertise et des découvertes technologiques ainsi que de l'investissement financier dans divers secteurs.» Des opérations de charme sont organisées de temps à autre pour décider «ces enfants prodiges» à apporter leurs savoir-faire et expérience. Mais ces «enfants chéris», en plus d'avoir acquis les connaissances convoitées, ont connu le traitement réservé à leur rang dans le pays hôte. L'égard, l'écoute et le standing réservé à l'élite, particulièrement dans les pays industrialisés, sans parler des moyens mis à leur disposition, sont leur lot quotidien.
Pour rapatrier ou du moins associer ces compétences à l'évolution du pays, il faut les charmer. Et cela ne se passe pas seulement en leur assignant des titres honorifiques ou des salaires astronomiques. C'est tout un environnement de travail et de recherche qu'il faut adapter à l'exigence de leurs savoirs et compétences. Le leitmotiv d'un expert ou d'un chercheur, c'est la possibilité d'évolution. Aller plus loin dans son domaine. Rapatrier un chercheur en énergie nucléaire sans lui donner la possibilité d'accéder à un laboratoire high-tech et sans une politique préalablement établie définissant les attentes du pays dans le domaine ne sert à rien.
Les choix des options économiques, politiques et scientifiques ainsi que les ambitions déclarées, si tous les mécanismes d'exécution suivent, sont plus à même de persuader ces «cerveaux» que la promesse d'un salaire mirobolant. Pour mieux expliquer cette vision, c'est depuis la qualification des Verts pour la Coupe d'Afrique des nations et la Coupe du monde 2010 que les joueurs professionnels algériens établis à l'étranger se font plus insistants pour rejoindre la sélection nationale.
Conclusion : les compétences algériennes existent, ici et ailleurs. Elles sont sensibles à l'appel de leur patrie. Celle-ci doit leur prouver et de manière tangible qu'elle souhaite leur intégration.
S. A.


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