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L'Etat déclare la guerre aux délinquants de la route
Le nouveau code de la route est entré en vigueur depuis le début de ce mois
Publié dans La Tribune le 08 - 02 - 2010

L'état est en guerre contre les délinquants de la route. Le ton n'est plus au laxisme. Cette fois-ci, une lutte sans pitié est déclenchée par les pouvoirs publics pour libérer nos routes de l'emprise des chauffards. Preuve en est, le nouveau code de la route, entré en application depuis le premier jour de ce mois, comporte tout un nouveau barème des sanctions . Des sanctions aussi dures que sévères, censées insuffler la peur aux conducteurs et ce, afin que ces derniers ne commettent plus de graves écarts. Désormais, les amendes coûteront bien plus cher qu'avant. Pour un simple oubli d'attacher sa ceinture de sécurité ou un coup de téléphone au volant, l'automobiliste devra s'acquitter d'une amende variant entre 2 000 et 4 000 DA. Il faut savoir que l'Etat a réparti les infractions au code de la route en quatre catégories avec le risque d'une peine de prison allant jusqu'à 10 ans et une amende jusqu'à 100 millions de centimes. Plusieurs paramètres sont donc pris en considération. A signaler également qu'en cas de contravention, le permis sera retiré pour une durée de dix jours. Passé ce délai, si l'amende forfaitaire n'est pas payée, elle sera majorée et le permis suspendu pour deux mois. Toutefois, il est à signaler que les sanctions sont déterminées par le degré des contraventions. A titre d'exemple, les contraventions classées 1er degré coûteront de 2 000 à 2 500 DA aux automobilistes. Ces amendes concernent le défaut d'éclairage, de signalisation et de freinage des cycles, l'usage d'un dispositif ou d'un équipement de véhicule non conforme ou une non-présentation des documents de bord du véhicule ainsi que le permis de conduire et/ou le brevet professionnel. Quant aux contraventions du 2e degré, soumises à des amendes forfaitaires de 2 000 à 3 000 DA, elles portent sur la réduction anormale de la vitesse, sans raison impérieuse, de nature à diminuer la fluidité du trafic, le non-respect des règles de l'emploi des dispositifs sonores, le non-respect des règles relatives aux plaques d'immatriculation, des équipements et la signalisation des transports exceptionnels, ainsi que les indicateurs de vitesse.
Le non-respect des règles de circulation sur les chaussées, voies, pistes, bandes, trottoirs ou accotement réservés à la circulation des véhicules de transport en commun et autres véhicules spécialement autorisés et à la circulation des piétons ou l'empiètement d'une ligne continue sont également épinglés. Les contraventions du 3e degré, amendes forfaitaires de 2 000 à 4 000 DA, coûtent à l'automobiliste, quant à elles, une rétention du permis de conduire. Elles s'appliquent en cas d'arrêt ou stationnement dangereux, circulation sur les voies ouvertes à la circulation d'un véhicule à moteur ou remorqué sans que ce véhicule soit muni des plaques d'immatriculation, non-respect de la distance légale entre les véhicules en mouvement, l'émission de fumées, de gaz toxiques et de bruits au-delà des seuils fixés, transport des enfants ayant moins de dix ans aux places avant, véhicule en défaut d'équipements permettant un champ de visibilité. L'automobiliste risque aussi d'écoper d'une suspension du permis de conduire pour une durée de trois mois s'il ne respecte pas les règles de limitations de vitesse des véhicules à moteur avec ou sans remorque ou semi-remorque, se rapportant à certaines sections de routes et à chaque catégorie de véhicules ou s'il viole l'interdictions relatives à la traversée des voies ferrées établies sur une route. Par ailleurs, l'usage manuel du téléphone portable ou l'écoute par les deux oreilles par apposition du casque d'écoute radiophonique durant la conduite lui fera suspendre son permis. Une suspension qui passe pour une durée de six mois lorsque l'automobiliste s'avère coupable de conduite en sens opposé à la circulation ou de non-respect des règles relatives aux poids des véhicules, à la nature, la forme, l'état des pneumatiques des véhicules à moteur. La même sanction est appliquée en cas de non-respect des dispositions relatives aux intersections de routes et à la priorité de passage, non-respect des règles relatives aux freins des véhicules à moteur et à l'attelage des remorques et des semi-remorques ou lors de manœuvres interdites sur autoroutes et routes express. La circulation ou le stationnement sur la chaussée, la nuit ou par temps de brouillard, en un lieu dépourvu d'éclairage public, d'un véhicule sans éclairage ni signalisation et le franchissement d'une ligne continue sont passibles aussi d'une suspension de six mois du permis de conduire. Enfin, concernant les nouveaux conducteurs, ils seront sous contrôle pendant 24 mois avant l'obtention du permis de conduire définitif. à la moindre infraction au code de la route pendant cette période, dite probatoire, le permis sera simplement annulé ! L'alerte est donc donnée et gare à celui ou celle qui tombe entre les filets des services de sécurité. Gageons tout juste que ces nouvelles dispositions puissent mettre fin à l'hécatombe routière…
A. S.


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