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La Grèce à la recherche de son passé florissant
Le peuple hellénique subit les conséquences d'une déroute économique
Publié dans La Tribune le 09 - 02 - 2010


De notre envoyée spécial en Grèce
Karima Mokrani
Très affaiblie sur le plan économique, supportant le poids d'une dette très lourde -300 milliards d'euros en décembre 2009- la Grèce se maintient ifficilement. Le peuple hellénique est considéré comme l'un des plus pauvres d'Europe. C'était, pourtant, une grande puissance économique, possédant la plus grande flotte de la Méditerranée orientale.Une histoire glorieuseC'est aussi à Athènes précisément qu'est née la démocratie et, avec elle, après elle, une rayonnante révolution culturelle et artistique. Socrate déclenchera une révolution d'un autre genre : la révolution de la pensée. La pensée fondée sur le raisonnement et la nécessité absolue d'être critique dans tous les domaines de la vie. Il sera exécuté, injustement, dans une sombre cellule d'Athènes, buvant le liquide mortel qui lui ôtera de la vie. Le penseur meurt mais ses idées demeurent. Des idées qui s'étaleront de manière extraordinaire à travers Athènes, à travers toute la Grèce, dans le monde entier. Cela remonte à des années. De longues années de l'histoire de la Grèce antique. Aujourd'hui, le pays déclare faillite. Ses habitants mènent une vie très difficile. C'est visible sur leurs visages endurcis. Dans leur regard vide et parfois furieux. Heureusement qu'il y a ces grands monuments,
l'héritage d'une histoire
glorieuse d'un peuple brave, libre, aimant la vie, la ville et la mer. L'Acropole d'Athènes est là pour raconter l'histoire d'Athènes, de la Grèce, de ces deux grands noms qui rappellent les merveilles des grandes civilisations. Il y a aussi ces oliviers, majestueux, qui ont tellement donné au peuple grec. Donné la meilleure huile d'olive consommée localement mais exportée également dans des pays du Bassin méditerranéen, en échange d'argent ou d'autres richesses (le troc), créant ainsi un important réseau d'échanges commerciaux.Athènes est aujourd'hui triste. Ses hommes et ses femmes, mélancoliques (est-ce seulement une impression ?). Des jeunes et des moins jeunes fument sans cesse. Partout dans la rue. La cigarette constamment collée aux lèvres. Ils marchent très vite, dans tous les sens. Ils parlent beaucoup, à haute voix et avec des gestes très peu diplomatiques. Sauf, bien sûr, dans les hôtels et les restaurants où l'on accueille les touristes. Il faut bien être poli, posé, raffiné… pour charmer cet étranger qui dépense sans compter pour le plaisir de la découverte. Sinon, lors de notre court séjour dans la ville d'Athènes, au début du mois de décembre dernier, dans le cadre d'une formation médicale organisée par le laboratoire pharmaceutique «Novo Nordisk», le peu de temps qui nous restait nous l'avions passé à visiter la ville, ce qui nous a permis de remarquer le caractère difficile de ces Athéniens. Alors qu'il pleuvait, un de nos confrères (il y avait des journalistes de plusieurs nationalités) ouvre son parapluie. Sans faire attention, il se heurte à un passant. Un homme de la ville. Un bel homme, élégamment vêtu… mais «grincheux». L'homme se met dans une colère noire, profère des mots, sans doute, insultants… et poursuit son chemin.
Une langue étrange, un caractère qui intrigue
L'homme s'exprimait en grec. Une langue étrangère au sens propre du terme et à laquelle on ne comprenait rien. Dans un taxi que nous avons trouvé difficilement en fin de journée, pour un petit tour dans l'ancienne ville, le comportement du chauffeur était encore plus incompréhensible. Pendant près d'une demi-heure dans la voiture, l'homme n'arrêtait pas de parler au téléphone. Il parlait à haute voix, avec des gestes, sans virgule, sans point. C'est quoi cette langue aussi longue sans ponctuation ? Difficile d'arracher un seul mot que nous puissions comprendre. Les Anglais ont apparemment raison lorsqu'ils disent «You are talking in greek [Vous parlez le grec]» quand ils ne se comprennent pas. L'homme finit par abandonner son téléphone et se tourne vers les passagers. Nous engageons alors une petite discussion. En anglais, bien qu'il ne soit pas parfait des deux côtés. Le chauffeur de taxi préfère toutefois évoquer le match Algérie-Egypte, les incidents ayant émaillé la rencontre et arrête son véhicule à l'endroit où nous devions descendre sans répondre à nos questions sur le manque de taxis à cette heure-ci (il n'était pas encore 19 h).
Le problème de la langue était un grand handicap pour se rapprocher des habitants d'Athènes. Les comprendre. Les aborder dans la rue sur leurs conditions de vie. On se rencontre, on se lance un regard furtif et on poursuit son chemin. Très frustrant pour un étranger qui veut en savoir davantage sur ce peuple. Sur ces gens qu'on dit qu'ils nous ressemblent dans le mode de vie et dans le caractère. «Un caractère méditerranéen… Un peuple méditerranéen…
Ce sont des marins. Ils ont une culture de la mer…» commente, souriant, un de nos confrères d'un pays voisin qui n'en est pas à son premier déplacement à Athènes. Il affirme apprécier beaucoup cette ville. Ses habitants aussi. Il connaît Athènes. Pas beaucoup mais suffisamment pour l'aimer. «J'ai dû demander un congé d'une semaine au directeur du journal pour pouvoir effectuer ce petit voyage. Celui-ci n'apprécie pas trop le fait que j'effectue souvent des voyages à l'étranger. J'ai des amis partout dans le monde et c'est grâce à eux que je profite de ces petits moments de découverte et d'évasion», confie-t-il.Les rues de l'ancienne ville sont étroites mais ô combien charmantes. Les murs de ses habitations dégagent une sensation de force et de protection. Une force qu'ils puisent dans la grande forteresse qu'est l'Acropole. Des petits magasins bordent ces ruelles. Tous proposent des objets traditionnels, essentiellement des statues. Rien d'étonnant : évoquer la Grèce nous renvoie aux statues. Des statues, grandes et petites, qui représentent des personnages connus et non connus (les penseurs Socrate, Platon, Aristote… des figures de héros guerriers…) mais aussi les dieux et les déesses auxquels croit fermement le peuple grec.
Légendes et mythes
La mythologie grecque est pleine d'histoires sur des dieux, des déesses, héros réels ou imaginaires qui ont combattu des monstres, relevé des défis… et sauvé des Etats et des peuples. Athéna, la déesse de la guerre mais aussi de la sagesse, est désignée comme la protectrice de la ville d'Athènes. Apollon, dieu du soleil et de la divination, rappelle l'oracle de Delphes que les Grecs consultaient sur toutes sortes de problèmes (vie privée et vie politique). Ce sont des histoires, des légendes, surtout des mythes racontés par des poètes, des historiens… et par de simples citoyens. Cela est ancré dans les croyances populaires. L'Iliade et l'Odyssée du poète Homère est un recueil des plus connus par les populations du monde entier. La mythologie grecque, la philosophie grecque… tout un monde à découvrir dans un musée ouvert récemment au cœur d'Athènes. En contrebas de l'Acropole. Il n'est pas le premier dans la ville -il y en a beaucoup, toute une chaîne- mais il est le plus important, se distinguant par une caractéristique bien particulière : il est éclairé par la seule lumière du jour. Pas de système d'éclairage électrique à l'intérieur. C'est un grand musée, ouvert, transparent, fait de cristal, construit sur les ruines de l'ancienne ville. Des ruines que l'on peut apercevoir et admirer fortement, à travers le verre blanc, sans toutefois pouvoir les voir de près. «Les accès aux ruines de l'ancienne ville seront ouverts prochainement. Il y a encore beaucoup de travail à faire pour terminer cette construction», explique un guide.La construction du musée a coûté 130 millions d'euros. Une somme très importante pour un musée mais aussi pour un pays au bord de la faillite. Mais, l'enjeu en vaut la chandelle. Athènes, la Grèce entière vivent du tourisme. Du tourisme et du commerce maritime. Les derniers chiffres indiquent que les recettes de ce pays étaient de
19 milliards d'euros de commerce maritime et de 14 milliards d'euros de tourisme en 2008. La Grèce est un pays touristique grâce à ses monuments très nombreux et ses temples. Entretenir cette ressource fondamentale pour tout le pays est plus qu'une nécessité. Dommage que le pays soit confronté à un sérieux problème de pollution. Sa nature géographique va à l'encontre de toutes les mesures préventives décidées par les gouvernements successifs. C'est entouré, partout, de massifs montagneux. Il n'empêche, le pays est très beau. On y trouve le soleil, la lumière et le bruit. Il y a de l'ambiance et des hommes et des femmes veillent à l'entretien de cette ambiance. Des restaurants très agréables sont construits au sommet des montagnes et permettent une vue panoramique splendide. C'est fait, bien sûr, pour les touristes étrangers. Les hommes d'affaires particulièrement. C'est extrêmement cher pour se permettre un dîner dans des endroits aux panoramas si merveilleux. Après de nombreuses marches d'escalier à vous faire perdre le souffle, une sorte de téléphérique apparaît et le touriste monte à bord. La «locomotive» traverse un tunnel dans la montagne. Ça fait peur même si c'est éclairé par les ombreuses lampes mais c'est à la fois étrange et sublime. Ça sort de l'ordinaire. C'est une petite aventure qui mérite d'être vécue surtout qu'unefois arrivé au terminus», on se retrouve dans un magnifique restaurant, accueilli par des hôtesses, tout un personnel hospitalier et bienveillant. Sans compter l'effet de se retrouver au point culminant de la ville d'Athènes.
Le tourisme pour se maintenir
Des restaurants, non moins agréables mais beaucoup moins fastueux et bien sûr, moins chers, se trouvent dans les différentes rues d'Athènes (l'ancienne et la nouvelle ville). Outre la bonne chère, on y trouve de la musique. De la chanson. Une musique et des chansons qu'on n'apprécie pas forcément tellement elles paraissent tristes, quoique l'on ne comprenne rien aux paroles. Des jeunes, sans doute désœuvrés, profitent de la présence des touristes pour se faire un peu d'argent. A Athènes, on trouve également de petits restaurants et bars restaurants (la Grèce est aussi connue pour sa vigne). Ils contiennent un nombre limité de tables pour un nombre limité de clients. On les remarque dans toutes les rues. Certains sont gérés par des femmes. C'est une tradition ancienne chez les habitants d'Athènes, dont certains accueillent des touristes étrangers dans leurs propres maisons. Ils les hébergent, leur préparent de bons plats et les guident dans leur visite de la ville. Bien sûr, moyennant argent mais beaucoup moins d'argent que lorsqu'on est hébergé dans un hôtel. C'est une autre forme de tourisme qui permet de nourrir certaines familles. A Athènes, le tourisme de luxe (grands hôtels et grands restaurants) se conjugue avec le tourisme populaire (une petite chambre dans une petite maison) pour fidéliser des clients qui viennent du monde entier. Les habitants d'Athènes donnent cette impression d'être à la fois durs mais sympathiques. «Ce sont des gens très simples. Très accueillants», affirme un membre du comité d'organisation de la formation médicale pour laquelle nous sommes là. De toutes les façons, même s'ils se montrent quelque peu difficiles, distants, il y a bien des raisons. Le pays se porte mal. Il est le dernier de la zone euro. Ce n'est pas facile de gagner sa vie à Athènes, une ville où se concentre le tiers de la population. Une surpopulation qui aggrave les problèmes de l'inflation et du chômage. La présence d'un marché populaire, moins grand mais plus anarchique que celui du marché «t'nach», dans la commune de Belouizdad à Alger, veut tout dire. Ce marché caché au regard du touriste se trouve juste à quelques dizaines de ètres d'un grand hôtel en plein centre d'Athènes. Il faut juste aller au fond de la grande rue et tourner à droite. Et voilà le carton, le «ternit», les sachets en plastique… il y a surtout de la friperie. Les vendeurs ont l'esprit ailleurs. Il pleut et les clients sont très peu nombreux.
L'olivier
La pluie cesse, le parapluie dérange, c'est l'occasion de le fermer. Le souvenir de la pente qui mène au sommet de l'Acropole où se trouve le Parthénon d'Athéna redonne de la joie. Une petite escapade avec deux confrères marocains, lassés tous les trois des longues explications du guide du musée. Un moment de pur délice. Notre course contre la montre pour arriver à l'endroit recherché était pourtant un échec. Ça ferme à 15 heures et il est 15 heures passées de quelques minutes. Le problème, c'est que la visite de ce symbole le plus important d'Athènes n'est même pas au programme. Rien de grave ! Cela nous a permis de courir à travers des chemins escarpés et de découvrir un endroit d'une grande magnificence. La nature dans toute sa splendeur. Un soleil radieux, de la verdure en abondance, l'odeur d'une terre fertile… et cet olivier que l'on ne cessera jamais d'aimer. Là, au pied de l'Acropole d'Athènes, on n'est pas dépaysé. On est presque chez soi. Cela ressemble tellement aux merveilleux champs de Kabylie qu'on adorait dans notre enfance, tellement on était proche d'eux. La mobilisation générale de toute une famille pour la cueillette des olives. Ça paraît tellement loin ! Le stress du travail et de la ville fait perdre le plaisir des choses simples. Les champs ne sont plus ce qu'ils étaient, abandonnés par les mains qui les servaient généreusement, répondant par la même. On n'entend plus leur appel. L'olivier est un arbre sacré. C'est grâce à lui qu'Athènes a atteint la prospérité. C'est donc un symbole de prospérité et de gloire. Les vainqueurs dans les jeux Olympiques de l'Antiquité -créés par les anciens Grecs- ne recevaient ni de médaille d'or ni de médaille d'argent. Juste une couronne de feuilles d'olivier et une feuille de palmier pour saluer la foule. C'est dire sa grande valeur. Pour en revenir au Parthénon d'Athéna -que nous n'avons pas eu l'occasion de visiter de près- l'histoire raconte que c'est un roi nommé Périclès qui a eu l'idée de lancer sa construction. Un chef-d'œuvre qui a coûté l'équivalent d'un milliard d'euros dont plus de la moitié pour la statue de la déesse Athéna, faite d'or et d'ivoire. Tout le reste est fait de marbre : 20 000 tonnes de marbre. Périclès a insisté pour la construction de ce grand monument (aujourd'hui, en état de dégradation) pour montrer au monde entier qu'Athènes est une grande puissance, un grand empire, ayant fait face courageusement (mais avec beaucoup d'intelligence, grâce à un autre stratège, Thémistocle) à la grande puissance perse qui ravageait tout sur son chemin. La Grèce antique a réalisé des chefs-d'œuvre. Celle d'aujourd'hui somnole. Pourtant, elle a tout pour se relever. S'élever. Tout est une question de volonté mais aussi de stratégie politique et économique. Ce qui manque au peuple hellénique, c'est peut-être un bon stratège comme l'était Thémistocle et, après lui, Périclès. D'autres noms sont à rechercher dans la longue histoire. Dans quelques jours, le Parlement grec élira un nouveau président. Ce dernier saura-t-il réaliser l'exploit de remettre la Grèce sur ses pieds ?


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