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La chose et… son contraire
Publié dans La Tribune le 09 - 02 - 2010

Pour beaucoup de pays occidentaux, l'Algérie est un «partenaire privilégié» en matière de lutte antiterroriste en raison de sa longue et laborieuse expérience acquise dans la douleur d'un combat sans relâche contre des islamistes «illuminés» qui avaient voulu mettre l'Algérie à genoux pour imposer leur «république». Indépendamment du contexte ayant été à l'origine de l'impasse politique qui s'est exprimée par une barbarie sans précédent, la tragédie vécue par l'Algérie est, en effet, de celles qui auraient pu emporter la stabilité de tout autre Etat qui n'aurait disposé de moyens humains, logistiques et matériels en vue de mettre hors d'état de nuire le danger islamiste et intégriste. A moins que de s'appuyer, dans ce cas de figure, sur le soutien de la communauté internationale, lequel ne se fait souvent pas sans supposer une forme d'ingérence dans les affaires internes du pays sollicitant ou une autre forme de soumission en contrepartie d'une assistance matérielle et financière sans laquelle celui-ci ne trouverait pas de salut. Même si le terrorisme n'est pas définitivement éradiqué, tant qu'il subsistera un seul activiste en mesure de nuire, l'Algérie a pu empêcher les groupes sanguinaires de prendre le contrôle des choses et de soumettre les Algériens à leur diktat.
C'est sans doute la détermination des citoyens d'en finir définitivement avec la logique du feu et du sang comme seuls arguments de persuasion qui a permis de parvenir à des résultats qui n'étaient pas évidents au départ, tant le terrorisme avait gagné du terrain et avait failli faire chavirer les fondements des institutions de la République. Tout cela s'est fait, faut-il insister là-dessus, dans un contexte marqué par une quasi autarcie dans la gestion de la question sécuritaire, une autarcie par ailleurs imposée à l'Algérie par la majorité des pays, pourtant partenaires privilégiés dans d'autres domaines. Depuis que ces pays, les Etats-Unis d'Amérique à leur tête, ont été à leur tour ciblés par des actions terroristes, l'Algérie est redevenue fréquentable et son expertise en matière de lutte antiterroriste souvent sollicitée. Pour autant, l'Algérie n'a pas manqué de figurer sur la «liste noire» établie par les Etats-Unis et la France qui répertorie les pays représentant une menace terroriste sérieuse. Depuis que la réaction officielle algérienne s'est faite connaître à ce sujet, ces deux pays multiplient les déclarations pour «calmer le jeu», sans pour autant qu'ils révisent l'admission de l'Algérie parmi les pays «dangereux». Comment alors envisager une coopération sécuritaire étroite avec un pays lorsque celui-ci est accusé d'en être lui-même une des sources ou des origines du mal ? Ce double langage, pour le moins, contradictoire, est loin d'aller dans ce sens et d'œuvrer pour cette perspective. Lorsqu'une démarche s'appuie sur la discrimination, il est difficile d'attendre de la partie qui en fait les frais qu'elle fasse montre de positivisme. L'expérience a démontré que les activistes terroristes issus des pays qui leur servent de base arrière s'appuient souvent sur des réseaux de liaisons appartenant à des pays occidentaux, ceux-là mêmes qui combattent avec force le terrorisme. C'est le cas notamment lorsqu'il s'agit de perpétrer des actions sur les territoires de ces Etats en avant-garde mondiale de la lutte antiterroriste. S'il faut alors adopter une approche juste et partiale pour classer tel ou tel pays dans la liste dite «noire», il serait peut-être judicieux de commencer par soi. Ce serait sas doute la meilleure manière de se prémunir contre le spectre terroriste.
M. C.


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