La Coupe de la confédération avait depuis sa création en 2004 des équipes ayant pignon sur rue, l'ES Sétif, le Club Sportif sfaxien, l'Etoile du Sahel, Hearts of Oak d'Accra et FAR de Rabat. L'année dernière, le lauréat ne figurait ni parmi les favoris ni parmi les challengers. Tout juste s'était-on souvenu que le Stade Malien de Bamako avait disputé, quarante-cinq ans plus tôt, la première finale de la Coupe d'Afrique des clubs champions. Sa réussite aura-t-elle fait des émules parmi ceux qui rêvent depuis longtemps d'un trophée continental ou parmi les nouveaux entrants ? Il faudra attendre les seizièmes et surtout les huitièmes de finale pour en avoir le cœur net. Cette année, 52 équipes se sont engagées dans la compétition; douze d'entre elles n'entreront dans la ronde que lors des seizièmes de finale, les titrées et celles qui représentent un pays ayant obtenu des résultats positifs au cours des dernières éditions. A côté des connus, il y aura pas mal d'inconnus dont certains feront leurs premiers pas hors de leurs frontières ; on peut citer, parmi d'autres, Warri Wolves (Ngr), Petrojet (Egy), FC Amal (Sou), Uniao Flamengo Santos (Bot), Baraka FC (Gui), Central Parade (Sle), Lenghtens (Zim), Séwé Sport (Civ). Ces nouveaux venus seront-ils capables de bouleverser la hiérarchie ? Sans douter de leur capacité à se révéler, ils auront fort à faire cette année, car on trouve beaucoup de ténors sur la ligne de départ, dont les deux représentants tunisiens : l'Etoile du Sahel et le CS sfaxien, deux anciens lauréats, Enyimba qui aspire à retrouver la première place qui fut la sienne deux années de suite (2003 et 2004) en Ligue des champions, AS V. Club de Kinshasa et Daring Club Motema Pembe, deux Congolais avides de suivre le sillage du TP Mazembe, FAR de Rabat, Coton Sport de Garoua qui a raté la bonne marche il y a deux ans et Primeiro de Agosto qui cherchera à profiter de l'engouement suscité dans son pays par la CAN 2010, sans oublier le Stade Malien, tenant de la couronne. Le CR Belouizdad aura son mot à dire cette saison, lui qui a toujours péché lors des derniers tours. A la lecture de ces quelques noms de stars, on comprend que la Coupe de la confédération est très relevée comme c'est régulièrement le cas, certains grands clubs connaissant parfois dans leurs compétitions nationales des baisses de régime, tout en se maintenant au sein de leur élite.
