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Douzième participation consécutive de l'Algérie
Depuis les jeux Olympiques de Tokyo en 1964
Publié dans La Tribune le 27 - 07 - 2008


Photo : APS
Par M. Gemmill
L'Algérie participe aux jeux Olympiques depuis 1964. Le gymnaste Mohamed Lazhari, actuel président de la FAG, a été le premier sportif algérien à prendre part aux jeux Olympiques de Tokyo, en 1964. Quarante ans après, jour pour jour, il est toujours dans le domaine du sport.
L'Algérie, qui prendra part aux jeux Olympiques de Pékin 2008, enregistre ainsi sa 12e participation consécutive depuis 1964. La délégation algérienne n'est présente que dans un seul sport collectif : le volley-ball féminin. En revanche, elle sera présente dans une dizaine d'autres disciplines, avec le chiffre record de 71 athlètes, soit la plus forte participation, à l'exception des Jeux de Moscou en 1980. Nous pouvons dire sans risque de nous tromper que c'est la plus forte délégation algérienne qui prendra part aux joutes olympiques depuis l'indépendance du pays. Mais, d'ores et déjà, un record est battu, celui du nombre de disciplines, à savoir 13, en augmentation de 4 par rapport au précédent qui était de 9 aux jeux d'Athènes de 2004. Il s'agit de l'athlétisme, de l'aviron, du badminton, du canoë kayak, du cyclisme, de l'escrime, de l'haltérophilie, du judo, de la lutte, de la natation, du tennis de table et du volley-ball. Outre le grand nombre de participants, un tiers de la délégation sera féminin. A relever également la bonne proportion de jeunes talents.
Pour une meilleure participation
S'agissant de ce que l'on attend de cette délégation, M. Berraf, président du Comité olympique algérien, s'est gardé d'avancer le moindre pronostic. Il dira : «Il s'agit là d'un exercice aléatoire. Ce que je peux dire, c'est que nous ferons tout pour que cette participation soit honorable et de qualité. En tout cas, les pouvoirs publics et le COA ont mis le maximum de moyens pour que tous ces athlètes aient la meilleure préparation possible.» Le président de l'instance olympique révélera, qu'en accord avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, 11 athlètes supposés potentiellement médaillables ont été pris en charge par le COA, lequel a reçu une enveloppe de 72 millions de dinars pour cela à laquelle il convient d'ajouter 1 million de dollars de la part du COA lui-même. Les autres athlètes qualifiés sont à la charge de leurs fédérations et chacune a reçu un budget pour la circonstance. Le boss du COA a fait savoir que des fédérations avaient souhaité évoluer en solo sans l'intervention du COA, en disant : «Nous avons estimé que nous sommes une seule et même famille. L'Etat, le COA et les fédérations doivent travailler ensemble, car il s'agit de la représentation de l'Algérie.» Grâce aux accords conclus avec les Comités olympiques de la Corée du Sud et de la Chine, les athlètes algériens ont bénéficié de stages de préparation dans ces deux pays qui «se sont engagés à nous aider au maximum».
S'agissant des équipements sportifs, les Algériens auront un équipement de parade de la part du Coq sportif, un équipement de compétition de la part de la firme Nike et une tenue de ville de la part de la firme algérienne M. Light. Concernant les primes d'athlètes qui honoreront les couleurs nationales, le COA promet une enveloppe de 70 000 dollars à tout médaillé d'or, 40 000 dollars au médaillé d'argent et 20 000 dollars à celui de bronze. «Ces primes s'ajouteront à celles du MJS qui les octroiera en fonction de ce que prévoit la réglementation. En outre, le ministère de l'Habitat s'est engagé à fournir un logement à chaque médaillé. Enfin, la firme Sovac-Volkswagen promet une Golf TDI au médaillé d'or, une Polo à l'argenté et une Fox à celui qui aura du bronze.»
Y a-t-il des chances de médailles pour l'Algérie ?
Du 7 au 24 août, la planète va vibrer au rythme des exploits des sportifs venus du monde entier. Comme elle le fait depuis des décennies aux JO, l'Algérie exhibera avec fierté sa force de frappe à Pékin, dans des disciplines où elle excelle parfaitement, comme l'athlétisme, la boxe et le judo. Mais, depuis quelque temps, notre pays progresse aussi dans d'autres domaines, comme l'escrime, le judo, l'aviron, le tennis de table et la natation. D'où la question qui se pose toujours, celle de savoir quelles sont réellement les chances de médailles de la sélection algérienne à ces Jeux. En fait, et même si du côté officiel on semble se plaire à contourner la question en évitant de dire la vérité, des indices suffisamment clairs nous renseignent sur la forme et le fond de la réponse. Comme de coutume, l'athlétisme réunira le plus grand nombre de participants dans la sélection algérienne (14 athlètes) et, plus que cela, cette discipline avec la boxe (8 boxeurs) recèlent les meilleures chances de médailles, avec, en premier lieu, la triple sauteuse Rahouli Baya, la championne du monde junior de la discipline et la marathonienne Souad Aït Salem, auteur de bons chronos lors des différents grands rendez-vous de la saison en cours.
L'athlétisme et la boxe, nos espoirs de médailles
Outre l'athlétisme qui, faut-il le rappeler, représente dignement l'Algérie depuis 1992 avec des médailles d'or remportées par Boulmerka, Morceli et Nouria, la boxe offre une nouvelle fois des chances de médailles pour la sélection algérienne. Une discipline qui avait été la première à porter l'Algérie au podium, grâce aux deux médailles de bronze remportées par Mohamed Zaoui et Mustapha Moussa à Los Angeles, avant que feu Hocine Soltani ne s'adjuge la même médaille en 1992 à Barcelone, puis l'or à Atlanta en 1996, en plus de celle en bronze remportée par Mohamed Bahari et, enfin, une autre en bronze à l'actif de Mohamed Allalou, empochée à Sidney. C'est pourquoi le noble art pourrait une nouvelle fois valoir des satisfactions à l'Algérie, d'autant qu'il sera représenté dans la capitale nipponne par des boxeurs assez aguerris et capables de rivaliser avec les meilleurs dans certaines catégories, à l'image de Abdehalim Ouradi 54 kg, d'Abdelkader Chadi 57 kg, de Hamza Kramou 60 kg, de Chouaib Oussassi 69 kg, de Nabi Kacel 81 kg, d'Abdelhafid Benchebla 81 kg, de Noufel Ouattah + 91 kg, ou, encore, d'Abdelaziz Touilbini 91 kg. Outre l'athlétisme et la boxe, considérés à juste titre comme les deux disciplines les plus prometteuses pour l'Algérie à Pékin, le judo ou la natation, avec Salim Iles, peuvent également prétendre atteindre le podium, même si une pareille consécration paraît très difficile. En somme, rééditer la performance de Sydney et remporter 5 médailles, dont une en or, semble être un objectif difficile à atteindre par la sélection algérienne.
A moins que…
Hassiba Boulmerka, la première femme algérienne médaillée olympique
Même si physiquement, elle a beaucoup changé, Hassiba Boulmerka qui subjugua le monde du sport grâce à son talent, son audace et son courage en devenant la première femme algérienne médaillée olympique, sur le plan humain, est toujours la même. La reine des pistes est née le 10 juillet 1968 à Constantine. Elle signe sa première licence avec l'AJC en 1983. Encore adolescente, elle fit son premier voyage à Baghdad, où, encore junior, elle réalisa une performance encourageante. En 1986, la FAA l'engage au Championnat du monde à Neuchâtel où elle se débrouille pas mal. Amar Bouras, qui a croisé son destin, lui apportera la rigueur et la technicité dont elle avait besoin. Elle se distingue au Championnat d'Afrique à Annaba en 1987. Puis, elle quitte Constantine pour Alger où l'attend un régime spartiate de préparation, sans compter la déchirure liée à son départ de Cirta. Ses participations sont couronnées de succès à Tokyo, aux Jeux méditerranéens d'Athènes, de Barcelone et de Stuttgart. En 1991, l'Algérienne Hassiba Boulmerka remportait une fabuleuse -mais ô combien dérangeante- victoire dans le 1 500 m aux Championnats du monde d'athlétisme. Lorsqu'elle rentra à Alger, elle fut accueillie en héroïne nationale, mais celle qui représentait un modèle pour les femmes arabes désireuses de sortir de leur carcan fut condamnée par les fondamentalistes islamiques pour avoir exhibé ses jambes. Lors de la finale du 1 500 m aux jeux Olympiques de 1992 à Barcelone, la Russe Lyudmila Rogacheva imposa une cadence infernale aux autres concurrentes, les distançant toutes… à l'exception de Hassiba Boulmerka. A deux cents mètres de l'arrivée, l'Algérienne dépassa la Russe, s'envolant vers la victoire.
Pour la première fois, quatre coureuses franchissaient la ligne d'arrivée en moins de quatre minutes. Hassiba Boulmerka compta ensuite parmi les premières personnes à être élues à la commission des athlètes du Comité international olympique.
Les Africains et les Arabes, l'autre dimension internationale
Depuis la victoire de l'Éthiopien Abebe Bikila au marathon de Rome en 1960, et la victoire en 1984 de Mme Nawel El Moutawakel qui a remporté une médaille d'or aux JO de Los Angeles, pulvérisant en même temps le record d'Afrique des 400 mètres haies en 54''61, le Monde arabe et l'Afrique entrent de plein pied dans l'histoire avec leur première femme arabe, africaine et musulmane. Depuis, l'Afrique et le Monde arabe entretiennent des liens solides et puissants avec les jeux Olympiques. À l'heure de la décolonisation et de l'émancipation des peuples africains, les coureurs africains et arabes avaient mis le monde à leurs pieds.
Et l'Afrique, émerveillée, découvrait l'impact positif sur son image d'une victoire aux JO. Depuis, elle a transformé le champ olympique en territoire de séduction. Chaque édition est l'occasion d'un coup d'éclat, d'une performance éblouissante, d'un nouvel espace conquis. Morceli, Hichem El Gueroudj, Boulmerka et Benida Merah ou l'heptathlète syrienne Ghada Shouaa en 1996 ont montré la voie qui mène à la gloire aux jeunes issus des pays arabes. Toutefois, la participation des pays arabes aux jeux Olympiques a été plutôt modeste. De même, leur déroulement n'a jamais eu lieu dans un pays arabe. C'est pourquoi les Arabes commencent à se poser des questions sur cette situation. Tout un débat est ouvert dans les différents milieux sociaux où chaque individu interprète la situation à sa manière. Si les uns avancent que les pays arabes n'ont pas encore les moyens d'assumer les frais des compétitions d'une olympiade, et que les athlètes ne trouvent pas assez de matériel et de moyens pour se renforcer et s'entraîner afin d'être au niveau des athlètes occidentaux, d'autres disent que parce que les jeux Olympiques comprennent des compétitions féminines, telles que la natation, la gymnastique ou la course, nécessitant des vêtements légers pour les femmes, pour qu'elles ne soient pas gênées, les hommes arabes trouvent cela délicat par rapport à leurs mœurs et coutumes.
Les jeux Olympiques de Pékin seront retransmis en direct
Les jeux Olympiques de Pékin, qui débutent le 8 août prochain, seront retransmis en direct par la télévision centrale de Chine (CCTV), a annoncé vendredi dernier Jiang Heping, responsable de la CCTV-5, une chaîne sportive. La télévision nationale retransmettait auparavant ses programmes avec 30 secondes de retard, une méthode généralement utilisée dans le monde pour garantir une retransmission des programmes sûre et sans accroc, a révélé le responsable chinois. La télévision chinoise utilisera à l'occasion de ces joutes 17 chaînes pour permettre au monde entier de suivre ce grand événement sportif. Elle projette de produire plus de 2 500 heures de programmes sur les jeux. Plus de 4 milliards de téléspectateurs dans le monde devraient suivre les JO 2008, soit 100 millions de plus que lors des jeux d'Athènes 2004.
Coût des olympiades : des chiffres vertigineux
Entre le budget exposé devant le Comité international olympique, lors de la candidature à l'organisation des JO, et la facture définitive présentée le jour de l'inauguration de l'événement, il y a souvent un abîme. Les jeux de Pékin en donnent un nouvel exemple. La construction du stade olympique de Pékin a coûté 290 millions d'euros. Estimées à 1,6 milliard d'euros au moment de l'attribution des Jeux, les dépenses ont gonflé d'un milliard, un an avant le début de la compétition.
Cela n'empêche pas le vice-président du Comité d'organisation (Bogog) de reprendre le discours officiel qui assure que les JO 2008 seront bénéficiaires. Yu Zaiqing avance même le chiffre de 20 millions d'euros.
Cependant, pour les spécialistes de l'économie du sport, les sommes mentionnées par les organisateurs chinois n'ont pas de sens. Et pour conforter leur jugement, ils citent l'exemple de l'Angleterre. Ce pays, où la transparence est réelle et l'État beaucoup moins interventionniste, a vu le budget prévu pour l'organisation des Jeux de Londres en 2012 bondir et atteindre des plafonds insoupçonnés. Partis sur des dépenses prévisionnelles d'un montant de 2,5 milliards de livres en 2005 (3,13 milliards d'euros), les organisateurs évoquent désormais la somme de 5 milliards de livres (6,25 milliards d'euros). Les plus pessimistes –des détracteurs des JO, selon le comité d'organisation– parlent d'une facture de 9 milliards de livres, soit plus de 11 milliards d'euros.
1,6 milliard d'euros a pour la création de douze nouveaux sites permanents
Pour Pékin, les chiffres avancés par le Bogog concernent les seules réalisations de sites sportifs. La somme de 1,6 milliard d'euros a permis la création de douze nouveaux sites permanents, la rénovation de onze autres et la construction de huit sites temporaires.
À lui seul, le stade olympique, magnifique «nid d'oiseau», a coûté la bagatelle de 290 millions d'euros.
La piscine olympique, surnommée le «cube d'eau», a nécessité un investissement de près de 135 millions d'euros. Dès qu'on intègre les réalisations connexes, le compteur des dépenses s'affole.
Accusant un retard sérieux en matière d'équipements urbains indispensables à une ville moderne, Pékin a donc dû consentir un effort colossal pour espérer présenter au monde et aux centaines de milliers de touristes attendus l'image de la modernité et de l'efficacité.
Coût global de ces travaux d'Hercule : 26 milliards d'euros. Il a fallu mettre aux normes, développer et agrandir aéroports, ponts, routes, métro… Les Chinois ont également dû œuvrer en matière d'environnement, tant la ville de Pékin est réputée être l'une des métropoles les plus polluées de la planète.
Un million de Pékinois déplacés et 300 000 maisons détruites
Les Jeux de 2008 ont aussi un coût social et humain. Le gouvernement a profité de l'événement au retentissement mondial pour faire le ménage urbain. On estime à un million le nombre de Pékinois déplacés et à 300 000 les maisons détruites. Une vraie catastrophe pour la population. Pékin n'est pas la première ville candidate à agir ainsi.
En 1988, à Séoul 700 000 habitants avaient été déplacés vers la périphérie. Quatre ans plus tard, à Barcelone, la flambée de l'immobilier a bouté des milliers de personnes peu fortunées hors de la capitale. Concernant les recettes, la Chine compte engranger 1,2 milliard d'euros, des revenus provenant principalement du marketing. Dans un pays qui comprend 1,3 milliard de consommateurs, le ticket d'entrée des multinationales, partenaires traditionnels des sports olympiques, a atteint des sommes astronomiques. Coca-Cola, Mc Donald's ou Samsung ont dû payer en moyenne 100 millions de dollars (65 millions d'euros) chacune pour s'assurer une place de choix dans le plan de communication.
Le marché chinois de la publicité a connu une progression impressionnante, passant de 20 à plus de 30 milliards d'euros en un an. Deux milliards sont à mettre au crédit de l'événement olympique. Des groupes mondiaux comme Publicis et Havas (France), Aegis, WPP (Grande-Bretagne) ou Omnicom (Etats-Unis) se livrent une bataille acharnée. Qu'il s'agisse des dépenses ou des recettes, le vrai bilan de l'aventure olympique ne pourra se faire avant quelques années. Mais, une chose est certaine : quels que soient les chiffres établis, ceux-là ne représenteront qu'une goutte d'eau pour la troisième puissance économique mondiale au taux de croissance ahurissant.


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