Initialement, c'est-à dire avant que l'éruption d'un volcan en Islande ne vienne perturber fortement le trafic aérien, la conférence internationale du gaz naturel liquéfié (GNL16), qui s'ouvre aujourd'hui à Oran, devait connaître une très forte participation. Au total, plus de 4 000 participants de 62 pays, devaient prendre part à cette rencontre préparée en grande pompe. Parmi les pays annoncés figurent les Etats-Unis, l'Espagne, l'Italie, la France, le Japon, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Norvège, l'Australie, la Chine, la Russie, la Malaisie, la Thaïlande, la Corée du Sud, le Qatar, les Emirats arabes unis, Oman et l'Angola, selon un communiqué rendu public vendredi dernier par le ministère de l'Energie et des Mines. Aussi, une exposition était programmée dans le Centre des conventions d'Oran (CCO) avec des prévisions de participation de 900 exposants représentant 189 compagnies, dont 25 algériennes. Les exposants étrangers prévus sont issus de France (290 exposants), de Grande-Bretagne (257), du Japon (246), des Etats-Unis (161), d'Espagne (120), d'Italie (114) et de Corée du Sud (103 exposants). Cette exposition vise, selon le ministère, à «promouvoir et faire connaître les nouveaux produits et équipements [utilisés] dans l'industrie du gaz». A titre indicatif, l'Algérie abrite cette conférence pour la deuxième fois depuis 1974. Au cours de cette rencontre qui s'étale sur quatre jours, des débats sont attendus en plénières et en ateliers. Mais la participation risque d'être faible vu les perturbations engendrées par l'annulation des vols en provenance d'Europe. Le 10ème Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), dont la présidence est assurée par l'Algérie depuis 2010, qui se réunit en marge de cette conférence internationale pourrait également connaître une faible participation. Ayant pour but d'intensifier l'échange des expériences des nouvelles données technologiques, le forum risque de ne pas atteindre cet objectif. S. I.