Les grandes chaleurs ne sont pas sans effet sur la santé de l'individu, surtout lorsque on s'y expose longtemps. C'est l'été, et c'est normal qu'il fasse chaud, répète-t-on à l'envi, sans oublier que les changements climatiques donnent lieu à des canicules même dans un pays comme la Russie. Insolation, déshydratation et brûlures sont les dangers les plus répandus durant la période estivale, surtout lorsqu'on ne prend pas les précautions nécessaires. C'est d'ailleurs le cas pour pratiquement l'ensemble des citoyens, habitués toute l'année au soleil. Se couvrir la tête n'est pas dans nos usages et même au moment où le soleil est au zénith, on circule sans aucune prudence. Le manque de sensibilisation est flagrant, au moment où sous d'autres cieux on incite les citoyens à se protéger contre les méfaits du soleil. Certains auront toutefois remarqué ce spot diffusé avant le JT de 20 heures sur l'écran de l'ENTV. Un encart qui invite à se couvrir la tête, à éviter de s'exposer au soleil pendant les heures les plus chaudes de la journée, à éviter les activités physiques contraignantes et boire fréquemment et abondamment même sans ressentir la soif pour échapper à la déshydratation. Parmi ceux qui sont les plus exposés aux dangers de la chaleur, les personnes âgées et les enfants, les catégories les plus vulnérables dont il faut prendre le plus grand soin, ainsi que les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladies chroniques. Un plan Orsec spécial saison estivale 2010 a été annoncé par le nouveau ministre de la Santé, mais sans une grande teneur. Il consiste juste en l'ouverture sans interruption de certaines infrastructures sanitaires pour la prise en charge d'éventuelles victimes de la canicule. Ce qui revient à dire qu'il faut privilégier la sensibilisation et la prévention. Cela reste à faire. R. M.
