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Quand le scénario passe au second plan
Projection du court métrage El Djinn de Yasmine Chouikh
Publié dans La Tribune le 01 - 09 - 2010

Sélectionné au Festival de Cannes, le second et dernier court métrage de la réalisatrice Yasmine Chouikh a été projeté durant la soirée de lundi dernier à la librairie Mille et Une News. Produit par Acima Films et subventionné par le FDATIC, El Djinn relate l'histoire d'Amber, une jeune fille de la région de Taghit qui arrive à la puberté. Elevée seule par son père, Amber doit accomplir la rituelle tradition qui marque le passage à l'âge adulte face à sa tribu sous l'œil vigilant des femmes de son village. La légende locale rapporte que le djinn se rapproche des jeunes filles pubères, c'est pour cela que durant les trois jours qui suivent le passage à l'âge adulte, Amber doit se préserver de toute tentation. Elle se verra privée de toute forme liberté comme sortir le soir. Mais Amber est une fille curieuse qui brave les interdits et part défier le djinn, ce qui provoque la colère des femmes de la tribu. Mais le djinn dans le court métrage n'est pas un esprit, comme veulent le croire les gens du village, il représente la liberté et l'émancipation de la femme. D'ailleurs, la jeune Amber invite le spectateur à voir sa vision du djinn qui est une jeune femme au rire franc et spontané. Trois jours passent et le rituel prends fin sur la tombe des gens possédés du village. Sur une poignée de sable jetée sur ladite tombe, Amber s'éloigne le sourire aux lèvres après avoir entendu les rires lointains de la femme possédée par le djinn qu'elle a été la seule à voir allongée dans la tombe.
S'inscrivant dans le genre «psychosocial», le court métrage de Yasmine Chouikh, qu'elle décrit comme fiction, n'a pour bons points que la plastique et l'esthétique vu que la réalisatrice s'est focalisée sur de beaux arrière-plans. Pour l'actrice principale, qui a joué le rôle d'Amber, le public lui reprochera le manque de crédibilité, surtout que les figurants, eux-mêmes gens du Sud, ont bien joué leur propre rôle. Quant au scénario, la réalisatrice l'a mis au second plan après l'esthétique ; d'ailleurs elle aurait bien pu en faire un film muet. «C'est une fiction inspirée des traditions, il s'agit d'une légende extrapolée et exagérée», déclare Yasmine Chouikh en ajoutant : «Au début, je voulais faire un conte avec de belles images, c'est pour cela que j'ai axé sur l'image. Cela n'est pas un film d'horreur, le djinn n'est qu'un prétexte pour interdire à la jeune Amber d'être libre. En fait, le djinn justifie la peur de son père et des gens du village pour leurs femmes», dira-t-elle.Concernant l'actrice principale, d'un physique agréable, et qui a mal campé son rôle au point de le rendre dépourvu d'émotion, la réalisatrice dira qu'il s'agit de son choix. «Dans le film, Amber n'a pas peur ; au contraire elle est courageuse, et si cela ne se voit pas, c'est moi qui le lui ai demandé», déclare Mlle Chouikh. S'agissant du montage, le public soulignera l'absence de transition entre les images, à savoir des passages du jour à la nuit un peu brutaux. Pour le scénario, grâce auquel la réalisatrice a décroché le prix des scénaristes de l'association «A nous les écrans», il manque de consistance et de cohérence. Pour cela, la réalisatrice se justifiera en disant qu'elle «préfère faire des films et laisser les gens interpréter», mais pour El Djin, plusieurs brèches ont été ouvertes, laissant le public donner différentes interprétations.Certains ressortiront de la salle ne gardant du film que la beauté de l'actrice et quelques images de Taghit.
W. S.


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